| | max werinae // et on tuera tous les affreux | |
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Max WerinaeJE PASSE LE PLUS CLAIR DE MON TEMPS A L'OBSCURCIR PARCE QUE LA LUMIÈRE ME GÊNE
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Date d'inscription : 10/02/2017
Univers : ewwaf
Pseudo : Bavboule. (amina)
| Sujet: max werinae // et on tuera tous les affreux Ven 10 Fév - 14:26 | |
| le retour de l'enfant prodigue self-reminder: retrouver ma fiche => check- Spoiler:
NOM ET PRÉNOM(S) ≈ maxime werinae, bien qu'elle ne sait pas réellement qui elle est. elle a enchaîné les familles d'accueil, chacun aimant renommer l'enfant à sa guise. dites bonjour à terra gendra, lutessa sinc, twelve brownings, qara darton, petra arener et d'autres encore. atteinte d'une crise de l'identité assez sévère, elle a décidé qu'elle allait arrêter d'attendre qu'on la prénomme, qu'on lui donne une identité et de décider par elle-même qui elle veut être. elle a décidé d'être max werinae. ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ≈ elle est née à antrakar ? probablement. il y a très longtemps, elle ne s'en souvient plus. ça devait être durant une journée de printemps et il y a une trentaine d'années. NATION ≈ la nation qui l'a abandonnée mais aussi endurcie, celle qui lui a appris la dureté de ce monde et qu'elle porte dans son cœur à sa manière, la nation de la terre. ALLÉGEANCE ≈ max ne vit que pour elle-même. elle a maintes et maintes fois essayé d'être au service des gens, de se donner corps et âme dans leurs idéaux pour au final, comprendre que ça ne lui apportait rien. elle a supporté la nation de l'air durant la guerre puis elle s'est retournée contre eux pour travailler pour le gouvernement. sa loyauté a ensuite appartenu à la ligue mais maintenant, elle n'existe plus. loyauté démolie et écrasée par ces gens, cette guerre. il n'y a qu'elle qui ne la décevra jamais. DAEMON ≈ il se prénomme daegor et il est son seul ami. au départ ce n'était qu'un ourson qui la réconfortait la nuit puis il est devenu fort tout comme elle et puissant comme elle. il reste derrière pour la protéger de tous les maux et tous les dangers de cette univers, aussi bien dehors qu'à l'intérieur d'elle-même. MÉTIER/FONCTION ≈ elle n'en a aucun. elle était autrefois le fantôme de la ligue secrète, max qui voit tout mais qui n'est pas là. elle a déserté son poste lorsque cette ligue a commencé à se retourner contre le gouvernement, saisissant l'occasion à sa liberté. elle vagabonde désormais sur les sols de kandrakar, par simple plaisir de la vie. nomade, elle se plait à rencontrer différentes personnalités et découvrir un monde qui a toujours semblé mystérieux à ses yeux. STATUT CIVIL ≈ qui aurait pu croire un jour qu'elle finirait dans une relation. elle est fiancée au conseiller de la nation de la terre, daarius darsonval, non pas par fol amour pour cette personne mais tout simplement parce qu'il lui a demandé et qu'elle n'avait rien de mieux à faire. son mariage à venir est vide d'intimité et ne l'empêche pas de vivre sa vie. ORIENTATION SEXUELLE ≈ max ne s'est jamais essayée à l'amour. c'est une ligne dangereuse pour quelqu'un comme elle mais les relations sexuelles, c'est quelque chose d'autre. elle se désignait autrefois pansexuelle, elle est attirée par tout le monde mais elle avoue ne pas prendre autant son pieds avec les femmes qu'avec les hommes. elle se considère donc comme une hétérosexuelle ouverte handicapée des sentiments. SIGNE DISTINCTIF ≈ de longs cheveux sombres et des yeux autrefois purs. on la reconnaît facilement à l'énorme brûlure qu'elle porte sur sa cuisse gauche, en souvenir des bombardements de l'académie. elle n'a pas honte de montrer sa brûlure ou toutes les autre cicatrices qu'elle a infligé à son corps. sinon, max a toujours les pieds nus, ce qu'on pourrait qualifier de sauvage mais en réalité, ça lui donne une meilleure connexion avec le sol et sa maîtrise est ainsi toujours éveillée et attentive. max aux pieds rugueux on l'appelait. PARTICULARITÉ ≈ elle est armée d'un long katana de soixante-quatre centimètres au manche couleur bordeaux voire rouge sang qu'elle a gagné illégalement en pariant sur une partie de paï sho. la plupart du temps, elle le porte dans son dos mais lorsqu'elle est en chasse, elle le tient rangé dans son fourreau de la main gauche pour le dégainer rapidement de sa main droite. sinon, le katana ne quitte jamais ses côtés et c'est une façon alternative et efficace pour tuer les gens. de plus, elle n'utilise plus énormément sa maîtrise depuis qu'elle a quitté la ligue. elle n'utilise seulement son don, le sens sismique, qu'elle n'a jamais réussi à comprendre ou à nommer mais user de ce pouvoir revient à respirer pour elle tant c'est naturel. comme c'est pratique de pouvoir prédire les mouvements de ses adversaires et comprendre les émotions pour les retourner contre eux. sans oublier qu'elle est atteinte d'un trouble identitaire qu'elle a réussi à soigner avec le temps. elle a été traumatisée par ces changements de famille et s'est créée plusieurs identités, une pour chacune de ces familles et au final, elle les a toutes abandonnés pour devenir max l'assassin. néanmoins, parfois ses anciennes personnalités resurgissent. QUALITÉS ≈ calme, puissante, rapide, discrète, observatrice, cynique, sympathique, perspicace, réaliste, magnanime, tarée, singulière. DÉFAUTS ≈ bipolaire, égoïste, blasée, insensible, impitoyable, mystérieuse, arrogante, vulgaire, sociopathe.
Je passe le plus clair de mon temps à l'obscurcir parce que la lumière me gêne
≈ elle ne connaît pas sa date de naissance, elle a arrondi à trente-trois ans mais elle se pense plus vieille que ça. ≈ née dans un village où le sol était difficile, même pour des maîtres de la terre, ses parents l'ont abandonné par pauvreté. ≈ elle sait mentir et se crée un tout nouveau monde et une toute nouvelle personnalité avec tellement de facilité. ça lui a valu le surnom du fantôme de la ligue car au final, personne ne savait réellement qui elle était. ≈ elle est grande mais très maigre, c'est dû à un manque de nourriture. la plupart des familles refusaient de la nourrir car ce n'était pas leur enfant. ≈ elle se considère elle-même comme une sociopathe incapable de ressentir. la peur, le regret, la colère, l'amour, ce sont des choses qui lui sont inconnues. ≈ maître de la terre précoce, sa maîtrise est la seule chose qui la maintenait en vie. quand elle ne savait plus qui elle était et qu'elle était perturbée, lever et frapper un roc la défoulait. elle a également découvert son sens sismique très tôt et a appris à le manipuler avec facilité. sans savoir ce que c'était, c'était presque inné. ≈ elle a appris à manier le katana chez les darton, la seule famille qui lui montrait de la gentillesse. très traditionnelle, ils utilisaient plus les armes que la maîtrise. elle en est devenue maître et si elle devenait aveugle, elle serait capable de se battre seulement avec sa lame et son sens sismique. ≈ maxime werinae, l'identité qu'elle s'est créée, vient d'un conte célèbre des fils de la terre où un jeune maître du royaume de kolompur décide de quitter sa famille pour partir à l'aventure et épouser la princesse. il dit adieux aux traditions qui l'enchaînaient et décide d'être qui il souhaite être. ce héros l'a toujours inspiré dans sa vie. ≈ malgré ce qu'elle dit, max aime tuer. elle n'en ressent pas particulièrement le désir mais lorsqu'elle est en action, elle prend du plaisir. tordue comme elle est, elle aime retourner les sentiments de ses victimes contre elle. mais elle ne tue que lorsque c'est nécessaire et ce n'est pas, pour elle, un besoin viscéral. ≈ reine de l'insolence et du sassy, il est probable que la seule inscription qu'il y ait sur sa tombe soit "amuse-toi en enfer" par ses plus proches amis. elle est légèrement hautaine mais sans trop se vanter non plus, elle prend souvent les gens pour des pigeons et ne s'intéresse qu'à sa sécurité et son bien-être. elle tient une relation malsaine avec son indépendance. ≈ elle a plein de frères et sœurs adoptifs avec lesquels elle a perdu contact et qu'elle étoufferait bien sous la terre si elle les retrouverait. ≈ elle n'a jamais parlé de la ligue à personne et mis à part ses anciens camarades meurtriers, personne ne connait son appartenance à cette organisation du gouvernement. ≈ nomade aux pieds sales, elle s'entretient comme elle peut avec des boulots illégaux ou des activités lucratives pas toujours officielles. a girl's gotta eat. ≈ à l'académie, elle était toujours l'enfant bizarre un peu en retrait. de plus, le fait qu'elle changeait de famille tous les trois ans était déstabilisant pour les autres élèves. personne ne voulait être son ami mais ça ne la dérangeait pas, elle avait daegor et les voix dans sa tête. ≈ elle tient à garder son mystère et son intimité. elle ne dit rien à daarius, elle refuse de vivre avec lui jusqu'au mariage et ne veut pas de fête de fiançailles. elle fait tout pour rester dans la discrétion. ≈ daegor est la voix de la raison qui la pousse à se calmer lorsque ses personnalités reprennent le dessus sur elle. elle aurait longtemps sombré dans la folie si ce ne serait pas grâce à cet ours brun.
QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL? VOUS IMPORTE-T-IL ? RESTEZ-VOUS NEUTRE ? OU VOUDRIEZ-VOUS LE VOIR SE DISSOUDRE? Elle s'est autrefois dévouée pour le gouvernement, pour l'armée. Elle les a suivis jusqu'au bout, abandonnant jusqu'à la dernière partielle d'innocence qui lui restait. Elle a traqué pour eux. Elle a tué pour eux. Et elle a aimé ça. Et lorsque ses camarades ont proposé de se retourner contre eux, elle ne voyait pas la peine et s'est envolée tel un voleur dans la nuit. A présent, elle n'y prête plus intérêt. Tuer pour eux ? Encore une fois ? Non. Elle se considère libre, prête à voyager et à découvrir le monde. La politique ne l'intéresse pas et elle est bien heureuse de ne plus les avoir au travers de sa vie. QU'AVEZ-VOUS FAIT PENDANT LA GRANDE RÉBELLION ? ETIEZ-VOUS SIMPLE SPECTATEUR ? REBELLE ? OU LES AVEZ-VOUS COMBATTU ? Adolescente lors de la grande rébellion, elle a regardé les maîtres du feu détruire sa nation. Spectatrice de ce cauchemar, elle est restée silencieuse et de marbre. Peut-être qu'on allait enfin reprendre la vie de l'enfant maudite, c'était une période d'espoir pour elle. Mourir, elle en rêvait, sans jamais oser se soumettre à la Mort. Elle a profité de cette terreur pour s'enfuir, détruire cette dernière famille et gagner son indépendance. A la fin, elle était devenue Max, le maître fort et hardi, le soldat de la terre. Cet univers a forgé ce qu'elle est aujourd'hui, il lui a donné le courage de trouver sa propre identité, de se créer elle-même. QUE VOUS EST-IL ARRIVÉ PENDANT LA GRANDE GUERRE ? AVEZ-VOUS PERDU DES PROCHES ? ÊTES-VOUS RESTÉS ISOLÉ ? Perdre des proches ? Etre isolée ? Haha, que c'est drôle. Pour perdre ces choses là, il faut d'abord qu'elle les ait eus en premier lieu. Ni amour ni affection. Elle est l'enfant du chaos, forgée dans la rudesse de la terre et dans la fraîcheur du sang. Pendant la guerre, elle s'est battue. Et après la guerre, elle s'est battue. Sa vie n'est qu'une suite incessante de combats inutiles auxquels elle survit. Elle ne s'en plaint pas mais il y a des jours où elle aurait voulu perdre la vie dans cette guerre. http://31.media.tumblr.com/2d8c37c8b33b81a7bbae9c383e3e81b4/tumblr_n4ngnzWXh01qgcqi4o2_250.gifhttp://38.media.tumblr.com/0ff7cb38beabc8fff40735cda8e984b8/tumblr_n4ngnzWXh01qgcqi4o6_250.gifhttp://38.media.tumblr.com/8c1834da41742d73bd7a716eb6690004/tumblr_n4ngnzWXh01qgcqi4o5_250.gif- irréversibilité:
envole moi loin de cette fatalité qui colle à ma peauchapter 1 : pleine de pensées brisées que je ne peux réparer.L’enfant est à la porte, elle est accompagnée d’une adulte. L’adulte sonne et la porte s’ouvre. Une femme s’abaisse vers elle. Son visage est ridé et amer, ses cheveux gris sont étouffés par un chignon. « Bonjour, je suis ta nouvelle maman. Entre donc, j’ai hâte de faire ta connaissance Twelve. » Twelve ? Je pensais que mon nom était Qara. Ils ont dit que je m’appelais Qara. Ou était-ce Terra ? Je ne me souviens plus... Ils m’ont donné tellement de noms. J’aimais bien Qara. C’est donc elle ma nouvelle maman...Je ne l'aime pas. Qu’en penses-tu Daegor ? L’enfant jette un coup d’œil à l’ourson qui l’accompagne et elle n’a pas besoin de parler pour qu’il réponde à sa question. ELLE NE M’INSPIRE PAS CONFIANCE. MÉFIES-EN-TOI. La jeune fille renommée Twelve s’avance et franchit le palier. La voilà arrivée en Enfer. On lui donne un lit et des habits ainsi qu’un nouveau nom. Twelve Brownings... C’est beaucoup moins mélodieux que Qara Darton ou Lutessa Sinc. Pourquoi ne se sont-ils tous pas mis d’accord sur un prénom. L’enfant est perdue. L’enfant ne sait plus qui elle est. L’enfant n’a pas le temps de songer, d’y penser, d’être torturée, on l’appelle. L’enfant doit aller manger. Encore une fois, l’enfant n’a eu qu’un bout de pain. Elle n’a jamais osé espérer avoir plus. Mais les fois d’après, c’était une paire de claques qu’elle reçut. Chez les Brownings, elle n’avait pas le droit de parler sans permission, de faire un pas sans autorisation, de respirer sans consentement. Son existence entière était punie. Chez les Gendra, on lui tirait les cheveux lorsqu’elle négligeait ses tâches ménagères, on l’interdisait de lire et de maîtriser la terre. Ils ont même essayé de brider Daegor dans une cage pour qu’elle s’attèle uniquement à ses corvées. Mais chez les Darton...Chez les Darton, on la boudait lorsqu’elle refusait de sourire à la vie, lorsqu’elle prenait son air silencieux et pessimiste. Chez les Darton, on la forçait à être joyeuse et à toujours voir les bons côté. On lavait ses blessures et essuyait ses larmes pleines de chagrin. On réconfortait son cœur et l’étreignait assez fort pour qu’elle n’ait plus jamais peur. Kolan Arener, son père depuis deux mois maintenant, la regardait avec condescendance. Il lisait son journal et surveillait la gamine d’un autre œil. « Que penses-tu de la rébellion de notre nation, Petra ? » La prénommée Petra hésita. Ses mains se mirent à trembler si bien qu’elle n’arrivait plus à faire parvenir son bout de pain quotidien jusqu’à sa dentition. On lui donnait la parole. Elle ne devait pas se tromper. Une mauvaise réponse et ça serait la claque. Une bonne réponse et ça serait la claque. Peu importe sa réponse, sa joue finirait rose. Elle n’était pas sûre. Si les Darton lui ont toujours dit que chaque minorité méritait sa place et sa voix dans ce monde tandis que les Brownings lui ont toujours enseigné l’indifférence de la politique. Sa tête était un sac de nœud dont chaque idéaux familiaux qu’elle a côtoyé représentait l’un des fils emmêlés. Elle savait que les Arener croyaient en la suprématie. Les plus forts gouvernent les plus faibles. Agée de dix-sept ans, nulle enfant n’était plus émotionnellement piégée que Petra Arener. Pour la première fois de sa vie, l’enfant pensa par elle-même. « Je pense que cette rébellion est stupide. » - Mais bon Dieu, tais-toi ! lui murmura Qara Darton à ses oreilles. Tu es folle et une imbécile en plus de cela. « Notre grande nation manque de rien et cette rébellion mènera à une guerre entre peuples inutile. » - L'autre optimiste a raison, tu ne sais rien. Tu ferais mieux de te taire où il nous claquera, ajouta Lutessa Sinc, l’enfant prévoyante. - Redeviens cette mignonne servante silencieuse, n’étions-nous pas mignonne, Terra ? - Mais taisez-vous ! Je m’appelle Petra. C’est Petra Arener maintenant et aucune d’entre vous ne devrait parler. Il a posé la question à moi. Mon père m’a posé la question, à moi ! - Si seulement tu étais aussi intelligente que jolie, ajouta la voix de Twelve Brownings. Ca nous éviterait bien des emmerdes. « Hm. Je vois ce que tu veux dire. » Kolan posa son journal et frappa ardemment la joue de Petra. « Ignorante ! Notre "grande nation" souffre de pénurie et de pauvreté ! La nation du feu nous agresse et nous pille et tu oses dire que nous n’avons pas besoin de nous rebeller ! Petite sotte ! Pourquoi penses-tu que tes moins que rien de parents t’ont abandonné ? Pff... Mais Mara qu’avons-nous fait pour tomber sur une fille aussi ininstruite. Sais-tu au moins lire Petra ? » Ne pleure pas. Ne pleure pas. Souviens-toi, quand on pleurait, elle nous donnait encore plus de claques, chuchotait doucement la voix réconfortante de Terra Gendra. Dénuée de sentiments, l'enfant ne pleurait pas. Elle laissait ça aux autres. « J'ai lu plus de livres dans ma vie que tu n'en liras jamais. » Il la frappa à nouveau. Il s'amusait tellement à l'humilier qu'il en oubliait qu'il était lui-même un incapable rejeté de l'Académie pour son incroyable habilité à exceller dans la matière de la stupidité. « Mais tu la fermes ! Idiote ! T’as quel âge déjà ? 17 ? 18 ans ? Et tu ne sais rien de ce qui se passe dehors ! Tiens, lis le journal ça va peut-être t’instruire puisque Hightowers n’est pas fichu de le faire ! » Il plaqua violemment le papier sur son visage et elle resta stoïque. L’enfant resta stoïque. - DAEGOR ? - OUI ? - JE LES DÉTESTE. - JE SAIS. JE SAIS, MAX chapter 2 : tu es tellement plus que les guerres que tu as vues.NOM DU SOLDAT : WERINAE, MAXIME. ÂGE : 21 ANS. ÉLÉMENT : TERRE. DAEMON : UN OURS BRUN. Hightowers est tombé. Un brasier de feu et d’eau. Ce qui était jadis n’est plus. L’illustre Académie a perdu de sa grandeur. Elle n’est qu’un champ de ruines faites de pierre et de cendre. Les pieds nus du maître sentent encore la chaleur des bombes sur le sol brisé. Un véritable messier. Les élèves courent de partout et les maîtres se provoquent dans des duels à mort. C’est inévitable. Aujourd’hui, la Mort est un camarade. Peut-être sera-t-il assez clément pour la prendre avec lui et l’emmener visiter les contrées de l’au-delà. Ceci est un fait qu’elle a toujours connu : elle ne mérite point la vie. Abandonnée, battue et exploitée, elle a souvent rêvé du jour où la Vie viendrait payer sa dette. Elle n’aurait jamais pensé que d’autres profiteront de cette dette. Mourir, mourir, mourir. Je veux mourir. Je ne veux plus recevoir d’autres coups. Tu m’entends Max ? Je ne peux plus ! Max, j’ai peur. Fais en sorte que ça s’arrête, la voix paniquée de Lutessa résonnait dans son crâne comme un sombre écho. Elle a toujours été la plus froussarde de toutes. Si l’enfant a réussi à laisser passer la voix de l’une d’entre elles, c’était sûr, elles allaient toutes rappliqué. Profitant de cette fenêtre de faiblesse pour avoir l’attention de la personnalité principale. Cette destruction... Elle est pourtant si belle. Es-tu sûre ? Ce chaos est magnifique, susurra doucement Terra. C’est décidé. Aujourd’hui, je meurs. C’est l’heure. Et pourtant...Quand un maître a profité de son inattention pour lui lancer un jais de feu, ses sens se sont éveillés et un mur s’est élevé pour la protéger de son ami la Mort. Puis elle frappa ce mur d’un seul coup de pied pour l’envoyer dans la face de cet adversaire traître et lâche. Non. Je ne désire pas la mort. Pas encore. Je vivrai, assura Qara, pleine d’espoirs. « MAIS QUELLE DRAMA QUEEN, J’HALLUCINE. SI NOUS NE SOMMES PAS ENCORE MORTS C’EST QUE NOUS AVONS ENCORE UN TRAVAIL À FAIRE. TU VAS TE REPRENDRE ET TU VAS SURVIVRE. ON VA SURVIVRE. LA GUERRE NE FAIT QUE COMMENCER ET NOUS SOMMES FORTS, MAX. TRÈS FORTS. ET MÊME SI NOUS NE LE SOMMES PAS, NOUS LE DEVIENDRIONS. NOUS AVONS LE POUVOIR DE SURVIVRE. ON N’A PAS SUPPORTÉ TOUS CES BOUFFONS POUR RIEN. L’INDÉPENDANCE EST LÀ. NOUS SOMMES LIBRES, T’AS OUBLIÉ ? CE N’EST PAS MAINTENANT QUE TU VAS RECOMMENCER TES CONNERIES. DIS À TES AUTRES TOI DE FERMER LEUR BOUCHE ET N’ÉCOUTE QUE TOI. TU N’ES QU’UNE SEULE PERSONNE ET TU N’ES PAS SEULE. ELLES SONT DES PIÈCES DE TOI PARTIES À JAMAIS. TU TE SOUVIENS POURQUOI T’AS DÉCIDÉ D’ÊTRE MAX ? TU VOULAIS ÊTRE TOI-MÊME, DÉCOUVRIR LA LIBERTÉ ET ÇA N’ARRIVERA JAMAIS SI TU CONTINUES DE REVISITER TES FANTÔMES. TU VEUX SAVOIR SI TU MÉRITES DE VIVRE ? LA RÉPONSE EST OUI. BIEN SÛR, TOUT LE MONDE MÉRITE DE VIVRE. ECOUTE-MOI BIEN MAXIME WERINAE. MÊME SI LE MONDE TE TOURNE LE DOS, JE SUIS TON DAEMON. JE SUIS TON UNIQUE FAMILLE. ET SI TU PENSES QUE T’AS PAS EU ASSEZ DE CLAQUES DANS TA VIE, JE ME FERAI UN PLAISIR DE T’EN REDONNER POUR QUE TU TE RESSAISISSES. MAINTENANT, BATS-TOI POUR TA VIE OU MEURS. PEU IMPORTE CE QUE TU CHOISIS, JE SUIS AVEC TOI. » Daegor a raison. Aujourd'hui, on meurt mais sans moi. Aujourd’hui, je décide de vivre. Aujourd’hui je me bats. Fermez les yeux ou partez, ça va devenir sanglant. Une dernière chose Maxime..., répondit Petra. Sur ce, elle craqua ses poings puis ce fut le tour des crânes. Max l’assassin était née. La meurtrière d’élite. Je sais. Maxime sort du champ de bataille victorieuse de ses combats. Si sa nation perd, elle aura au moins la dignité d’avoir été la meilleure, la plus efficace. « Daegor, c’est l’heure. Viens. » Mais le daemon refuse de bouger. « JE REFUSE. ON NE FERA PAS ÇA. » Campé sur ses pattes arrières, il regardait le spectacle se dérouler autour de lui. D’autres encore luttaient toujours pour leur vie. « C’est notre seule chance, s’il te plaît ! » Depuis le début du siège d’Hightowers, Max y réfléchissait. Tous les soldats étaient ici, sur ce terrain de cendre et de sang, mourant pour une nation qui ne les pleurera jamais. Les provinces étaient affaiblies et les petits villages étaient à la merci des premiers soldats qui passaient. C’était le moment idéal. « SE BATTRE POUR SA VIE, C’EST UNE CHOSE. TUER FROIDEMENT QUELQU’UN EN EST UNE AUTRE. JE REFUSE DE TE TRANSFORMER EN MEURTRIÈRE. » Je dois bien ça à Petra. « J’irai, que tu le veuilles ou non. Si tu ne viens pas, je serai faible et incapable de me défendre. Ils arriveront facilement à me maîtriser et on mourra. » L’ours poussa un long soupir. « TRÈS BIEN MAIS JE ME PLAINDRAI DURANT TOUT LE CHEMIN. » Elle esquissa un sourire, elle n’en attendait pas moins de lui. Comme promis, l’ours brun ne cessa de rouspéter durant tout le chemin. Si c’était facile de quitter le champ de bataille qu’était Hightowers sans qu’on ne la remarque, elle tenait à faire une entrée tonitruante dans cette vieille chaumière. Max détruisit la porte d’un coup de pied et fit trembler la terre juste en relevant les mains. Des pics s’élevèrent et gisaient du sol de n’importe où, les empêchant de fuir. « Petra ! Qu’est-ce que tu fais ?! » « Ferme-la. J’essaie de vous tuer. » Elle cassa doucement ses pics pour les faire tomber sur eux et un combat s’engagea entre elle et Kolan Arener tandis que Mara Arener essayait de dégager un passage pour faire fuir ses enfants. « C’est donc comme ça que tu nous remercies ! Nous qui t’avons logé et nourri, nous nous sommes occupés de toi comme notre propre fille ! » Elle leva les yeux au ciel. « Arrête tes conneries. » Des pierres volaient et le sol se brisait à chaque mouvement. Très vites, ils étaient tous les deux en dehors de la maison. Le combat faisait rage et malgré sa vieillesse, il maîtrisait la terre tellement bien qu’il arrivait à rester debout face à elle, la prodigue jeune maître et son sens sismique. « Tu as de plus en plus de mal à respirer. Si ce n’est pas ton cœur qui te tue, ça sera moi, vieil homme. Abandonne. » Kolan était déconcentré, il commençait à suffoquer et sa maîtrise en pâtissait. Il finit par tomber au sol, ne sachant plus comment respirer. « C'est drôle, après toutes ces années, je ne sais seulement que deux choses sur moi : je suis un maître de la terre et je ne me venge pas. Je considère que la vie continue et ce qui doit arriver arrivera. Mais pour toi, ton immonde femme et tes enfants choyés, je vous réserve une douce mort. » Le vieil homme suffoquait doucement alors elle l’attacha à l’intérieur de sa maison et isola Mara Arener et leurs enfants avec lui. La porte d’entrée était bloquée par un mur de pierre qu’ils étaient incapables de briser. « Ce qui est pratique avec cette guerre c’est que tout le monde pensera que ça sera la Nation du Feu qui vous a tué. » C’est alors qu’elle fit craquer l’allumette et la jeta sur les murs. Puis une autre et encore une autre. « T’es vraiment malade ! Détache-moi ! » Non. Elle ne céderait pas à ce pathétique vieil homme qui la battait car elle ne pensait pas comme lui. Elle ne lui montrerait aucune douceur et aucune pitié. Elle le brûlerait vif. « On dit que mourir brûlé vif est atroce et très long. Sentir sa chair fondre jusqu’aux os, ça doit être très douloureux. » Disait-elle en esquissant un sourire sadique. « C’est normal que le monde entier soit effrayé par la Nation du Feu. » Le vieil homme se débattait encore. Le feu commençait à parvenir à lui et le faisait tordre de douleur. « Estime-toi heureux, je t’aide à te préparer pour survivre en Enfer. » Puis la chaumière prit feu et s’évapora dans les flammes. Max avait disparu et tout comme les Arener. Elle pouvait sentir la panique de tout le village qui était déjà effrayé par la guerre. Je suis désolée mais je ne peux vous laisser prévenir les autorités. Pendant un court instant, elle rêva d’être un maître du feu avant de se reprendre. « Je suis fière d’être un maître de la terre. Ce n’est pas grave, on fera ça à la bonne vieille manière. » Tout un village brûlé juste pour un seul homme. Des cris de panique et des sanglots qui s’échappaient de partout et nulle part à la fois. Elle n’avait épargné personne, femmes enceintes et vieillards estropiés, elle n’avait pas de pitié pour ces gens-là. - ALORS CETTE VENGEANCE... NE ME DIS PAS QUE ÇA T’A FAIT DU BIEN ! - NON. - TU TE SENS COMMENT ALORS ? - JE NE RESSENS RIEN, ABSOLUMENT RIEN. Merci Max, je te revaudrai ça. Petra Arener était vengée. Ce fut le seul jour où Maxime Werinae punissait un homme pour ses crimes de sa propre initiative. Elle ne regretta pas ce meurtre-là et ni ceux d’après. - Citation :
- victimes de la guerre
INCONNU, 0 à 3 ans : enfant bas-âge. STATUT : DÉCÉDÉE.
LUTESSA SINC, 4 à 6 ans : la froussarde, la prévoyante, la loyale. STATUT : DÉCÉDÉE.
TERRA GENDRA, 7 à 11 ans : l'esclave, la soumise, la pessimiste. STATUT : DÉCÉDÉE.
QARA DARTON, 9 à 12 ans : l'optimiste, l'insouciante, la glaciale. STATUT : PORTÉE DISPARUE.
TWELVE BROWNINGS, 13 à 16 ans : la sarcastique, la débrouillarde, la rêveuse. STATUT : DÉCÉDÉE.
PETRA ARENER, 17 à 19 ans : l'insolente, la rancunière, la rusée. STATUT : RECHERCHÉE POUR MEURTRE.
MAXIME WERINAE, 20 ans à ??? : la mystérieuse, l'arrogante, l'assassin. STATUT : VIVANTE. chapter 3 : oh coeur d'acier, ne tue pas la chanson.- test don:
Le maître de la terre avance. Max aux pieds rugueux on l’appelait car elle avait toujours les pieds nus. Sur les terres brûlantes ou enneigées, ils sont découverts. Les saisons s’enchaînent et s’endurent, se mêlant chacune d’elle à l’autre dans un tourbillon éternel. Le maître de la terre avance. Le traître court. Elle hume le parfum des fleurs et admire la brillance du soleil. Chaque pas est un tambour. Un énorme battement qui marque la fin, la déchéance, la mort. Chaque pas la rapproche de sa réalité, de sa mission. Le fugitif court en vain. Il s’épuise à trouver une sortie qu’elle sait inaccessible. A la droite du traître, un lac toxique et à sa gauche, un cul de sac. S’il continue tout droit, il tombera dans un ravin. Le maître de la terre avance. Doucement. Elle ne court pas. Elle sait où sont les choses et quelle est sa direction. Chaque pas est une onde qu’elle concentre jusqu’à sa cible. Finalement, elle s’arrête car il s’est arrêté. Il sait que la meurtrière n’est pas loin, qu’elle le traque et qu’elle le retrouve toujours. Il ignore comment et pourquoi elle porte autant d’ardeur dans son assassinat. Il est perdu et il n’a nulle part où allait. Elle sent sa détresse et sa peur. Une peur horrible et grandissante. Il ne souhaite point encore mourir. Ses battements de cœur s’accordent aux pas qu’elle reprend. La lenteur à laquelle elle s’approche de lui est volontairement proche de celle d’un bourreau qui lève sa hache. Lorsqu’elle arrivera en face de lui, la hache tombera et sa nuque sera tranchée. Les pas du traître sont multiple et dans tous les sens. Il cherche éperdument une solution à son exécution qu’il sent venir à une lenteur intenable. Enfin il aperçoit la silhouette du maître de la terre et il sent sa fin arriver. « S’il vous plaît, je ne veux pas mourir. » Elle inspire profondément et soupir. Ce discours, elle l’a déjà entendu des centaines de fois par des personnes qui méritaient plus de sympathie que celui-là. « Quel a été mon crime ? » C’était un silence brisé par les tremblements de son cœur qui régnait. Pourquoi a-t-il peur ? L’être humain a peur car il vit dans un futur aveugle. Mais lui, il sait ce qu’il l’attend ; le châtiment de la mort. Il ne devrait pas être effrayé. Il devrait être confiant, dans la mort comme dans la vie. Je ne comprends pas l’être humain. Je ne comprends pas sa capacité à être effrayé. Mais je sais que celui-là n’a pas peur. Il est triste. Triste de quitter ce monde aussi tôt car il a encore des choses à faire, des gens à aimer. Cela je ne peux lui permettre. « Tu es coupable de la pire des immondices. » Ses pas devenaient des tonnerres qui frappaient la terre et l’élevèrent. Il tomba au sol à la première secousse. C’en était trop facile. « Tout comme moi, on t’a donné la vie alors que tu ne la méritais pas. » L’ordre était simple. Tu tueras tous les maîtres de l’air dans le plus grand des secrets. Le maître de la terre s’est appliqué à sa mission et l’a mené sur cette falaise. Ses pas ont dévié la terre et ont amené le traître sur ce sol en l’air. Elle n’avait pas besoin d’écouter ses sanglots pour comprendre ses peines et chagrins. Involontairement, elle le vivait à travers sa maîtrise, d’une manière qu’elle n’a jamais su nommer. « Si tu étais né maître d'un quelconque autre élément peut-être que tu aurais eu la même chance que moi mais puisque ce n’est pas le cas, la mort tu auras et mort tu seras. » La sentence s'abatta. Elle frappa le sol de son pied insensible et impitoyable puis l’ensemble de la roche qui formait la falaise s’écoula, emportant le traître dans sa chute.
Le maître de la terre sentait les pas affolés se rapprocher. Le sol tremblait sous les courses paniquées des assassins de la Ligue. Cachée derrière un arbre, elle respirait de moins en moins fort jusqu’à ce que sa respiration disparaisse totalement. Quel choix audacieux de quitter la Ligue...sans permission. Qui était assez fou pour laisser un meurtrier surentraîné du gouvernement patauger dans Kandrakar. Max avait saisi l’occasion idéale et elle s’était enfuie en toute discrétion. Son sens sismique lui permettait de connaître l’emplacement de chacun d’entre eux, ça avait facilité son échappatoire. Bien qu’elle n’a jamais été prisonnière en premier lieu. Elle a joyeusement rejoint la Ligue après la guerre. Tuer était un moyen de décontracter pour elle, c’était tout ce qu’elle savait faire. Quelques jours s’écoulèrent avant qu’elle ne quitte réellement le domaine et les terres du gouvernement. Elle continuait de marcher, sans réellement savoir où elle allait. Daegor, la taquinant là-dessus. Elle s’arrêta dans une auberge avec aucun moyen de payer. Elle fut obligée de s’enfuir au milieu de la nuit. « Daegor ! Bouge tes fesses ! On n’a pas tout notre temps ! » Elle courrait à travers les champs avec l’ours brun à la ramasse derrière elle. Une nuit noire dénudée d’étoiles, elle n’aurait jamais pensé y revoir son passé. Un homme s’avança vers elle en utilisant la technique avancée de la vague de terre. Sa vitesse s’accélérait et celle de Max également. Oh et puis, merde. Elle se retourna, prête à dégainer son katana à n’importe quel moment pour le couper en deux. Un seul coup rapide et discret, elle s’occuperait du ménage plus tard. « MAX, TU SENS ? » Elle hocha la tête. « On le connaît. » Il s’avançait. Encore et encore et encore. « Les battements de son cœur sont réguliers, sa respiration est légèrement saccadée. Il est concentré dans sa maîtrise. Je peux l’avoir par en-dessous. » Elle rangea son épée dans son fourreau, de retour dans son dos et elle s’étira les bras. Elle n’était vraiment pas dans l’humeur pour un combat entre maîtres de la terre mais puisque celui-ci continuait d’avancer, elle se retrouvait sans choix. Elle s’étira les bras puis fit craquer sa nuque. Elle était fatiguée et affamée, sa performance allait sans doute être pathétique mais ça serait toujours mieux que de courir sans fin. Elle ferma les yeux et fit confiance aux ondes sous ses pieds. Elle attendrait le moment propice pour attaquer. Enfin, elle tapa le sol et disparu sous la terre. Lorsqu’elle réapparut, c’était en dessous des vagues de terre qui permettait à son adversaire d’avancer. Elle lui attrapa les jambes et l’enfonça sous la terre à moitié. Elle sortit de son trou et admira sa cible coincée. Quel piètre maître s’il n’était même pas capable de sortir de là. Il devait probablement être aussi fatigué qu'elle. « Qara ? » Max fronça les sourcils. On ne l’avait pas appelé ainsi depuis des années. Qui était-il ? Et comment pouvait-il la connaître d’une autre vie ? Elle se retourna doucement et admira les traits de son visage. « Je pensais que t’étais mort durant la guerre. » Il esquissa un léger rire qui aurait pu être beaucoup plus fort si la fatigue n’avait pas pris le dessus. « J’y ai échappé de justesse. » Il plongea profondément son regard dans le sien. « C’est drôle, j’ai passé des années me demandant où tu étais passée après la mort de nos parents. » Elle le rectifia. « Tes parents. Pas les miens. » Il leva les yeux au ciel. « Sérieusement ? Toujours aussi amère après tout ce temps. » Il gigota doucement, essayant de sortir de son trou. « Tu veux pas m’aider ? » « Non. » répondit-elle du tac-o-tac avant de tourner les talons. « Qara ! S’il te plaît ! » Elle se retourna d’un coup sec et très calmement lui répondit « Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans "Non" ? T’es encore plus stupide que dans ma mémoire. » Il soupira d’une manière ridicule et se mit à pousser sur ses bras jusqu’à ce que le sol s’entrouvre et lui permette de récupérer ses jambes. « Alalalah Qara, t’as toujours été un sacré numéro. » « Ne m’appelle plus comme ça. » Il fronça drôlement les sourcils, complètement perdu de ce qu’elle voulait dire. « Sacré numéro ? C’est pas méchant, tu le sais bien. » Max prit une grande inspiration. Elle s’était pourtant jurée de faire une croix là-dessus. « Non. Je parle de Qara. Ce n’est plus mon nom. » Soudainement, il se souvint de toutes les rumeurs sur elle à l’Académie. L’élève bizarre qui changeait de parents tous les deux ans. Il se sentait tellement triste pour elle qu’il ne pouvait s’empêcher de vouloir lui faire un câlin mais il se retint, se souvenant de son comportement face aux gestes affectueux. « Tu sais, t’aurais pu rester. Je me serais occupé de toi. » dit-il avec un sourire nostalgique aux lèvres. « Ce n’était juste pas à toi de le faire. » Il haussa les épaules avec légèreté et niaiserie. « Ça t’aurait évité de subir tout ça. Et puis t’aurais pas été toute seule durant la guerre. » A ce moment, Daegor se mit à tousser très fort. La subtilité Daegor ! On en a pourtant parlé la dernière fois ! « Ah oui Daegor ! Comme t’as grandi ! » Il s’approcha de lui, tendant instinctivement la main vers lui comme si c’était son propre daemon. Max lui attrapa le poignet et le tordit pour ensuite lui mettre une balayette. « N’ose même pas le toucher. » Le lien qui les unissait était tellement complexe qu'elle ne savait exister sans lui et qu'elle n'aurait jamais eu autant de force sans lui. Il lui donne du courage lorsqu'elle en a besoin, fait office de famille et de meilleur ami, elle ne laisserait personne souiller ce lien. « Désolé, vieux réflexe. » Il se releva rapidement et tapota la saleté sur ses cuisses. « Bon, que dis-tu de rattraper le temps perdu ? On boit un verre ? » Elle hésita à reprendre sa course. « J’ai pas le temps. » Désolée, j’ai un peu la Ligue Secrète à ma trousse depuis quelques jours. Je n’ai pas trop envie de me faire empoisonner en buvant une bière avec toi. Mais on remet ça à jamais si tu veux. « Déjà à l’époque tu t’enfermais dans ta bulle. Ça ne m’étonne même pas que ça soit toujours le cas. Ça commence à devenir triste Qa.. » Il se tut. Il n’avait même pas pris la peine de demander son nouveau nom. « Max. C’est Max maintenant. Et peut-être qu’un jour je considérerai de rattraper le temps perdu avec toi. Pour l’instant, j’ai vraiment pas le temps. » Il tendit la main avec un grand sourire. « J’en serais ravi, Max. » Elle l’ignora et reprit sa course. Après tout ce temps, elle avait toujours l’impression qu’elle était importante à ses yeux. Peut-être changerait-il d’avis s’il savait ce qu’elle avait fait au nom du Gouvernement. Quelque chose lui disait, qu’elle allait le revoir et c’était probablement parce qu’il la suivait. Quel idiot, n’avait-il pas encore compris qu’elle pouvait sentir absolument tout ce qui se passe à des kilomètres à la ronde ou le faisait-il réellement exprès ? Ou voulait-il juste s'assurer que je sois en sécurité cette nuit ? Ce que tous les grands frères veulent. Argh...Les Darton. La seule famille qu’elle n’avait pas eu envie de brûler vif. chapter 4 : chaque fois que le soleil se montre, j'ai des problèmes.« Marions-nous. » Quoooooooi ?! Max ne pouvait s’empêcher d’être étonné. « Calme-toi, ça fait deux heures qu’on se connaît. » Daarius roula des yeux en soupirant. Ça faisait un an ou peut-être deux –elle perdait la mesure du temps– qu’elle avait déserté la Ligue et elle aimait sa nouvelle liberté. Voyager et découvrir le monde pour lequel les quatre Nations se sont déchirés étaient ses nouvelles passions. Cela lui permettait de rencontrer des personnes et de les quitter le jour d’après car elle ne pouvait s’autoriser à rester trop longtemps sous le même toit, pour brouiller les pistes de la Ligue. Avoir fui un groupe secret de super assassins surentraînés n’était pas la chose la plus intelligente qu’elle avait fait mais tout de même, l’action la plus téméraire et osée de sa vie. Ils devaient la connaître suffisamment pour savoir qu’elle n’allait pas révéler la Ligue au grand public et qu’elle n’allait pas non plus exposer tous ses membres et ses missions. Elle gardait ça pour elle. Et puis, elle s’en foutait d’eux, mais à un point ! Elle avait fait une croix sur cette période de sa vie comme sur les autres. « Tu n’as pas de responsabilité particulière et j’ai besoin d’une femme. » Max laissa passer un gros rire moqueur qui décrivait un peu la situation dans laquelle elle se trouvait. « Crois-moi, je ne ferai pas la meilleure des femmes. » « Ce n’est pas grave. Je ne te demande pas de m’aimer, juste de m’aider. » Elle le regarda, ce brun qu’elle connaissait depuis plus d’une journée et elle inspira un grand bol d’air. « D’accord. Je le ferai mais à deux conditions. » A quoi pouvait ressembler la vie d’un Darsonval ? Ca l’intriguait et elle était bel et bien capable de rester avec lui jusqu’à ce que la mort les sépare –évidemment, la sienne, elle ne savait que trop bien vivre–. « Je ne vivrai pas avec toi avant le mariage. » Imposa-t-elle comme première condition. « Très bien. Et ta deuxième condition ? » Ca n’avait pas l’air de le déranger. Un sourire arracha ses lèvres. « Il n’y aura pas de Fête de fiançailles. » Daarius commença à s’indigner. « Je suis un Darsonval, je ne peux pas ignorer les traditions ! » Max leva les yeux au ciel, son haussement de ton l’énervait déjà. Si leur vie de couple ressemblerait à ça, il allait se trouver une autre femme. « Rectification : tu es un bâtard Darsonval et moi, j’emmerde les traditions. » Répondit-elle d’un ton insolent et désinvolte, comme pour remettre les points sur les i. Comment pouvait-elle lui dire que sa vie était constamment en danger et qu’elle prenait ce risque pour lui parce qu’elle n’avait rien de mieux à faire ? Ah oui c’est vrai, elle ne lui dirait pas. « Donc si j’ai bien compris tu veux garder le mariage secret ? » « Pas totalement, je ne veux juste pas que certaines personnes soient au courant. » Se marier à une grande famille revenait à dire à la Ligue de venir la chercher. Elle ne serait réellement protégée seulement lorsqu’elle serait mariée, et encore, ils sont capables de la tuer malgré son nouveau nom. Elle ne prendrait pas ce risque avant d’être sûre d’être en sécurité. Il soupira à nouveau. Mon Dieu que cet homme soupirait énormément. « D'accord, on a un deal. » chapter 5 : maintenant je poursuis le temps avec un millier de rêves que je maintiens fermement.MAX : 152 – VIE : 0
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| | | Max WerinaeJE PASSE LE PLUS CLAIR DE MON TEMPS A L'OBSCURCIR PARCE QUE LA LUMIÈRE ME GÊNE
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| Sujet: Re: max werinae // et on tuera tous les affreux Dim 19 Fév - 17:12 | |
| MAX, version. 0.1 // maisie williams, 18 y.o, earthbender+seismic sense. Niveau 3 à Hightowers.- fille d'un général de la nation de la terre alexis = grand frère adoptif de max - ils ont fui hightowers jusqu'à se faire choper - elle a été envoyée chez la terre et lui chez l'air où il a découvert l'existence de son jumeau maléfique: gaël. - elle fait semblant de pas savoir maîtriser la terre: level 3 alors qu'elle est aussi forte qu'alexis (lvl 8? 9? idk) - daemon: daegor, un ours. - Citation :
- La nuit était tombée et elle marchait dans les couloirs. Une partie d’elle avait besoin de prendre l’air, de sentir le vent frais passer à travers ses cheveux. Elle ne supportait plus de rester cloîtrée dans une chambre ou une salle de classe. Il y avait toujours quelqu’un pour l’observer. Elle détestait l’Académie et elle avait tellement eu raison de fuir cette institution toutes ces années. Elle avait l’air tellement sage, si fébrile et innocente. On ne levait même plus les yeux lorsqu’elle traversait un couloir. Elle n’était que la petite fille de la terre, incapable de soulever un pauvre rocher à l’aube de ses dix-neuf ans. Elle ne supportait plus cette apparence qu’elle prenait, elle ne supportait plus cette faible Max que tout le monde sous-estimait. Arrivée dans les jardins, la brune posa un regard autour d’elle, vérifiant que personne ne l’épiait puis elle se positionna devant un rocher et le brisa de ses poings. Oh douce maîtrise de la terre, comme tu me manques. Elle tomba en tailleur sur l’herbe en soupirant, Daegor s’allongea juste devant elle sur le ventre. « Fais attention, quelqu’un peut te voir. » fit une voix masculine venant de derrière. Dans un instinct primaire, elle se releva, les pieds fermes et écartés, les genoux pliés et les poings fermés. Elle était prête à frapper et à se défendre. Elle vit alors Alexis s’avancer vers elle et elle décontracta ses muscles. Ce n’est que lui, je n’ai rien à craindre de mon frère, se disait-elle. Il n’était plus réellement son frère, elle le savait mais il demeura toujours cette place au fond de son cœur pour elle. Il s’avançait doucement et il avait l’air perturbé. Elle plissa les yeux jusqu’à voir un visage perdu et troublé par ses pensées. Même Thanae semblait aussi confuse que lui. « Alexis ? Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Max avec un regard inquiet. Celui-ci s’assit sur l’un des rochers survivants. « Comme si ça t’intéressait... » Il la dévisagea un moment avant de détourner le regard. Elle fronça les sourcils avant de s’approcher de lui. « Bien sûr que ça m’intéresse, allez, dis-moi. » Le vide qui dominait son visage se retrouvait soudainement comblé par de la colère et du dégoût. Il prit des grandes inspirations pour ne pas s’énerver, elle le vit mais elle se demandait pourquoi son comportement devenait aussi ardent subitement. « T’es comme tous ces maîtres de la terre, je ne peux pas te faire confiance. Tôt ou tard, tu me trahiras toi aussi. » De toutes les réponses qu’elle imaginait, celle-là était la pire et la plus imprévisible. « T’es pas sérieux, hm ? J’ai toujours été de ton côté, tu le sais très bien. Même quand nos parents nous causaient des ennuis. » « Ce ne sont pas mes parents ! Peut-être les tiens mais pas les miens ! Ce sont juste des maîtres de la terre qui ont tué ma famille. » Il se leva et la poussa au sol. Allongée dans l’herbe, elle se releva doucement en parlant d’une voix encore plus douce. Elle soupira. « Ils n’ont pas tué ta famille. Tu as un frère, Alexis. Et tu m’as moi. » Il se jeta sur elle et enroba son cou de ses mains, bloquant ainsi sa respiration. Juste au-dessus d’elle, la gardant au sol, il lui criait dessus, il était aussi rouge qu’elle pouvait l’être. « Menteuse ! T’es pas ma sœur ! T’es qu’une traîtresse et un sale maître de la terre ! Je ne peux pas te faire confiance ! » s’écria-t-il de toute ses forces. Il resserra son étreinte et Max suffoquait lentement. Elle devenait petit à petit rouge, se débattant contre l’emprise de son frère, mais les muscles de ses bras dépassaient les siens. Elle paniquait, elle voulait crier mais le souffle lui manquait pour produire un tel son. Des larmes coulaient sur ses joues et ses veines grossissaient. Elle tapa le sol d’un de ses pieds et un pique de terre sortit du sol pour lui donner une violente frappe qui le força à lâcher le cou de sa petite sœur pour tomber sur le dos. Max toussait et pleurait encore plus. Elle n’avait plus de voix et elle peinait à respirer. La marque laissée sur son cou était encore chaude. Elle le dévisagea un moment en reculant sur les fesses. Elle devait s’en aller le plus loin de lui mais elle n’avait plus de force. Assise, elle encercla ses bras autour de ses genoux et pleura silencieusement en plongeant sa tête à l’intérieur du trou. Alexis ressemblait revenir à lui, encore un peu rouge par les hurlements qu’il lui avait adressé. Il regarda attentivement ses mains puis le cou de Max avant de réaliser ce qu’il venait de faire. Il accouru vers elle aussi vite qu’il put, les yeux brillant par un regret amer. « Max ! Je suis désolé ! Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Je suis désolé ! Vraiment désolé ! » Il hésita un moment avant de la toucher puis après mûres réflexions, il passa ses bras autour d’elle pour la calmer un peu, sans pour autant s’arrêter de s’excuser. Il n’y avait aucun mot assez fort pour excuser ce qu’il venait de faire, il venait juste d’essayer de la tuer.
omg so angsty j'ai honte d'avoir écrit ça
+ j'ai retrouvé ce que lise avait écrit- Spoiler:
10 YEARS FROM NOW, XX HOUSE ◊ Jamais il n’aurait pensé défoncer le mur de sa chambre parce qu’il avait… Eternué. Et tout ce qu’il avait longtemps ressenti pris soudain un tout autre sens. Il n’avait jamais réussis à bouger la moindre pierre. Sauf une fois, il s’était concentré tant et si bien qu’il n’avait pas senti le souffle de vent qui avait projeté la pierre au loin. Et tout fier, il avait été persuadé qu’il commençait enfin à avoir ses pouvoirs de maître de la terre. La réalité était bien autre et, seulement âgé de treize ans, il se la prenait en pleine face comme si on lui avait jeté ce maudit cailloux au visage. C’était sa sœur qui avait accouru en entendant le bruit, elle ouvrit de grand yeux en voyant le coup dans le mur et surtout en voyant la tête déconfite d’Alexis et le plâtre dans ses cheveux. « Mais qu’est-ce que t’as fais ?! » s’exclama la jeune brune. Elle lui ressemblait en plus, ils auraient pu être de vrais frères et sœurs. Il secoua la tête. « J’ai éternué. » Thanae sauta de l’armoire et vint se placer près de lui sur le lit, il glissa ses doigts dans sa fourrure, ce geste le rassurait toujours. « Genre, face au mur ? Et t’as fais que ça comme dégât ? Je te l’aurai défoncé moi, ton mur ! » Elle rit mais s’arrêta devant l’air de son frère. « Non, dos au mur. » Sa mère lui avait tenu les mains pendant que son père lui racontait comment il était arrivé dans la famille. « Tes parents sont morts mais je… on ne sais pas comment. » Il échangea un regard avec sa femme, Alexis glissa doucement ses mains vers lui, s’échappant de l’étreinte que lui donnait cette femme qui voulait être sa mère. « Et vous m’avez recueillit ? Et il n’y avait que moi ? » Il rêvait souvent d’un autre, un reflet, un lien longtemps oublié, il n’y avait jamais réellement pensé… « Toi et Thanae. C’est elle qui m’a montré où tu étais. » Elle leva le regard vers lui, lui assurant mentalement qu’elle n’en avait aucun souvenir. Encore une fois ses doigts trouvèrent refuge dans sa fourrure chaude et douce. « Nous avons toujours pensé que tu venais de la nation de l’air, mais le village dans lequel on t’as trouvé était peuplé de trois nations : le feu, l’eau et l’air. » Ca faisait beaucoup d’informations à digérer pour un jeune garçon de treize ans. Max était aussi à table, elle observait et attendait de voir les réactions, les enseignements de la terre lui convenait parfaitement. « Je ne peux pas rester ici, je dois retrouver les miens. » Il se leva de table et se dirigea vers sa chambre. « Alexis, c’est nous les tiens désormais ! » Son père se leva pour le suivre, mais même si il consentit à ne pas bouger pour le moment, l’idée ne quitta pas son esprit.
9 YEARS FROM NOW, SOMEWHERE ◊ La fuite, c’était dans ses gènes. Il n’avait jamais appris à prendre la fuite, pourtant. C’était ce que les maitres de la terre appelaient la technique négative. Et c’était mal vu. Mais il n’avait pas le choix parce que même si l’académie était détruite depuis quelques années, il devait fuir pour d’autres raisons. Il avait désormais quatorze ans et il voulait découvrir ses vraies origines, il voulait comprendre d’où il venait et pourquoi il y avait tant de mystères autour de ses parents et de la manière dont ils étaient morts. Parce que Thanae et lui étaient arrivés à une conclusion : ses parents adoptifs ne lui disaient pas tout. Ils avaient vu les regards qu’ils s’échangeaient parfois. Alexis était peut être jeune, mais pas idiot. Il en avait touché deux mots à Max et sa sœur avait décidé de venir avec lui, pour des raisons similaires, mais différentes. Elle voulait échappé au joug de l’académie car même détruite, ils avaient tous en tête ce qu’elle avait représenté, ce qu’on leur avait dit dans leur enfance et même si personne ne pensait qu’elle rouvrirait – car personne ne voyait arriver la fin de la guerre – ils avaient le sentiment que la fuite s’imposait. Alors Alexis avait préparé son sac et celui de sa sœur, il la voyait trop jeune pour s’occuper de ça seule et il l’avait toujours protégée, dans le fond. Aujourd’hui encore il mettait un point d’honneur à perfectionner sa maitrise de l’air pour pouvoir les protéger tous les deux. Mais comment apprendre sans maitre ? Il avait trouvé quelques mouvements, à force d’écouter les conseils des maitres de la terre qui avaient combattus aux côtés des siens, mais c’était bien maigre par rapport aux compétences de Max. Elle maitrisait son élément bien mieux que lui. Cela faisait des jours qu’ils étaient partis et ils se retrouvaient, encore une fois, au milieu de nulle part. Alexis avait volé une carte à leurs parents, mais il n’arrivait pas bien à se situer dessus. Il la déplia encore une fois et s’installa en tailleur sur un rocher pour l’examiner. Ils étaient entouré de rochers, l’herbe poussait à peine par ici. C’était un territoire de la terre, ça se voyait. « On est perdus ? » l’interrogea sa sœur. Il secoua la tête, les sourcils froncés, un doigt posé sur leur village qu’ils avaient quitté. « On est parti vers l’ouest, c’est ça ? » Elle le fixa. « On est perdus. » La question s’était changée en affirmation, elle pouvait voir sur lui qu’il était désemparé, s’ils n’étaient pas perdus alors il agirait différemment, donc c’était une évidence pour elle. « Mais non Max, et puis on ne sait pas où l’on va, alors comment veux-tu qu’on se perde, si l’on n’a pas de destination ? » Elle ouvrit la bouche pour répliquer et la referma, derrière elle son deamon s’assit sur son séant alors que Thanae l’imitait, juste à côté de lui. Il les regarda tous les deux. « On n’est pas perdus ! » « Du moins plus maintenant, jeune homme. » fit une voix dans son dos, Max prit une posture défensive, les deux deamons se levèrent, Thanae grogna même doucement tandis qu’Alexis fit un bond d’un mètre, porté par l’air qu’il n’avait même pas cherché à maitriser. Il retomba sur ses deux jambes, pas très assuré mais debout. « Qui êtes-vous ? » L’homme jeta un œil à ses acolytes. « Nous venons de la nation de l’air et nous cherchons les enfants perdus. » Perdus. Fuyards plutôt. Alexis eut un doute, que devait-il faire ? Ces gens pouvaient lui en apprendre plus, il coula un regard vers Max, elle savait ce qu’il désirait, ce qu’il cherchait, et ils ne faisaient que errer là depuis des jours, leurs provisions viendraient à manquer dans deux ou trois jours, ils devaient trouver un refuge et rapidement, quitte à s’enfuir par la suite. Ils le savaient tous les deux. Alexis laissa tomber ses bras contre son corps. « On va vous suivre. » Thanae grogna, pour la première fois elle marquait son désaccord avec Alexis.
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| | | | max werinae // et on tuera tous les affreux | |
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