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 I'm always dragging that horse around

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Aglaé Greengrass

Aglaé Greengrass
Messages : 41
Date d'inscription : 02/11/2016
Univers : Tpota, le plat grec
Pseudo : VOYOU. alias Elodie, ou tout simplement Elo, parce qu'on est entre copine après tout.



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MessageSujet: I'm always dragging that horse around   I'm always dragging that horse around EmptyDim 2 Avr - 13:46

I'm always dragging that horse around
Juri sakamoto
Voilà quelques semaines que tu jouissais de cette liberté forcée et ce n'était pas pour te déplaire. Tu étais sortie de la danse, tu avais lorgné au delà des masques, découvert les visages de ceux qui t'entouraient au delà des bruits de couloirs et des rumeurs. Ironie, douce ironie, quand la seule main qui se tendait vers toi était celle de l'ennemie proclamée depuis des années. Tu l'avais saisie, sans prendre la peine de réfléchir, tu l'avais gardée, utilisée, comme une chance de voir le monde avec d'autres couleurs, d'autres nuancés. Tu t'étais accoutumée à cette vie, bien différente de celle que tu avais connue. Ta famille te manquait, leur absence résonnait à chacun de tes pas, creusant chaque jour un peu plus le fossé qui te séparait d'eux, laissant un trou béant dans ton cœur meurtri. Ils avaient laissés un vide indéniable, que tu comblais comme tu le pouvais. Des rires, des sourires, tu te baignais dans la marée humaine, te laissant emportée par la chaleur humaine. Tu demeurais distante, amoureuse de cette solitude que tu aimais tant, peut-être parce que tu ne comprenais pas le monde et les interactions humaines. Tu devenais une spectatrice, découvrant le visage du monde comme jamais auparavant. Les relations étaient faussées par la bienséance et l'hypocrisie, mais aussi par la crainte de blessé. Tout était faux. Tu n'avais jamais compris tout cela, tu n'avais jamais raisonné comme tout le monde, t'accrochant aux mots avec bien trop d'importance pour en saisir toutes les nuances. Ton patron savait comment mettre en avant tes compétences, ta passion des mots, de la littérature. Tu étais celle qui lisait, conseillait, mettait en valeur certains bouquins qui en valaient particulièrement la peine. Tu te laissais guidées par tes instincts et ceux-ci s'avéraient souvent bon. Ce soir là, tu t'étais perdue dans la critique d'une nouvelle acquisition. Armée de ta plume, tu avais écris tes impressions, alignant les mots pour donner envie aux lecteurs d'en faire eux même l'acquisition. Tu n'avais pas vu le temps filé et lorsque tu avais daigné t'arrêter, la nuit avait déjà étendu son manteau obscure sur le chemin de traverse. Un sourire filtrait de tes lèvres alors que tu fermais la boutique et que tu t'arrêtais pour observé la nouvelle vitrine. Absorbée par la contemplation de ton travail, tu n'avais pas remarqué l'ombre approché. Une démarche chancelante et malhabile. Un corps qui vient se presser contre le tient et des effluves d'alcool qui viennent te prendre les narines. Ta mâchoire se crispe alors que tu sens des doigts se refermer sur ta chevelure flamboyante, tirer furieusement en arrière pour faire basculer ta tête. Ton cœur loupe un battement alors que les lèvres de ton assaillant viennent effleurant ta peau, crachant son venin. Dommage que tu ne puisses plus compter sur la protection de ta merveilleuse famille, Greengrass... Tu vas comprendre ce que ça fait d'être traité comme un chien. Il te repousse alors, ta tête heurte le mur de brique dans un brtui sourd. tu laisses échapper un cris douloureux alors que la violence empêche tes jambes de soutenir ton corps. Tu t'écroules, comme une vulgaire poupée de chiffon. Tes mains s'écorches contre les pavés alors qu'elles viennent essayer de retenir ta chute. Tu 'nas pas le temps de le voir venir, pas le temps de te saisir de ta baguette que sa main vient à nouveau te saisir les cheveux pour te forcer à te redresser... Et que la main jumelle à la première vienne se glisser sournoisement contre la gorge. La prise est forte, l'air ne parvient plus correctement à tes poumons. Il te pousse contre le mur, presse son corps contre le tient, un sourire carnassier venant déformer des traits que tu as du mal à reconnaître. Ses pupilles brillent, l'alcool transpire de son être, régit le moindre de ses mots, le moindre de ses mouvements. Il serre ta gorge. Tes doigts viennent essayer de trouver ses poignets pour le faire lâcher prise. Tu te débats ridiculement, trop frêle, trop fragile pour repousser ton agresseur. Il laisse échapper un rire gras alors qu'il te laisse à nouveau retomber au sol. Ils laissent ses poings et ses pieds s'abattre sur toi, s'abandonnant à une fureur sans non. Des voix te parviennent, lointaine, trop lointaine. Tes yeux sont baignés de larmes, du sang filtre de tes lèvres, laissant un gout de fer dans ta bouche. La respiration haletante, le corps endoloris, tu n'arrives même pas à trouver la force de te relever. Tu reste au sol, sans te rendre compte que la voix a fait fuir le monstre. Elle s'approche, mais le monde n'existe plus, tu es à la limite de la conscience, le corps torréfier par une douleur sans précédent.  La voix est de moins distinctes, le monde s’efface et ta conscience s'évapore...

 
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Juri Sakamoto
QUOTH THE RAVEN,
'NEVERMORE'

Juri Sakamoto
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MessageSujet: Re: I'm always dragging that horse around   I'm always dragging that horse around EmptyMer 5 Avr - 22:42

Des ailes noires cachées par la nuit recouvertes de plumes à la couleur aussi obscure que brumeuse, Juri, dissimulée dans sa métamorphose, observait d’un œil tenace la femme à la chevelure rousse. Les jours s’étaient écoulés et les nuits s’enfilaient mais l’animagus ne dormait point, ne mangeait point et respirait d’une légèreté indétectable. Ce soir-là, ce soir fait d’humidité et de brouillard, Juri avait enfin échangé son corps de corvidé contre les courbes d’une jeune femme au teint hâlé et aux yeux entrouverts qui possédait une loyauté d’acier. Sa longue figure rectiligne tomba du toit—d’où elle avait établi son nid, avec délicatesse jusqu’à ce que ses pieds se posent sur le sol dans un silence oppressant. Ni son cœur ni son esprit ne s’étaient emballés devant une telle situation. Quel atroce spectacle auquel elle assistait, taciturne comme toujours. Ses yeux à demi fermés et ses minces lèvres ne tremblaient ni d’horreur ni d’excitation mais son regard était déterminé à accomplir sa mission, son devoir, la seule raison d’existence sur cette Terre ; obéir aux Rosiers. Les cris de celle qu’elle aurait dû surveiller la frappèrent plus forts que les ordres de son roi et l’ignorance des passants ne faisaient que la rendre amère—car elle aussi avait crié, elle aussi avait été ignorée par cette foule. Juri dégaina sa baguette de la même discrétion avec laquelle elle avait vécu toute sa vie et un sortilège informulé guida sa baguette vers l’agresseur de sa protégée. Celui-ci effrayé par la présence muette de Juri et son regard impétueux prit fuite en relâchant sa victime au sol. Quel vue pitoyable se projetait dans ses yeux. Les êtres humains étaient-ils donc nés pour pleurer et souffrir ? Ne savaient-ils donc que donner et recevoir de la douleur ? Tant de questions se bousculaient dans l’esprit nébuleux de la domestique sans qu’aucune réponse ne daigne se présenter à elle. Elle s’apprêtait d’ores et déjà à retourner dans sa forme animal lorsque ses pensées l’en dissuada. Alors, de ce même pas léger et silencieux, elle s’approcha de la femme avec une baguette prise d’une main nonchalante pour lui offrir un dernier acte de bonté. Episkey. Vulnera Sanentur. Tergeo. Sa peau se referma doucement et le sang s’évapora dans les airs pour laisser la beauté de la sorcière embrochée se révéler. Jules-sama n’appréciera guère ce geste, pensa-t-elle à voix haute. Mais cet ordre-ci ne venait pas de son sauveur mais d’une amie, peut-être la seule qu’elle n’ait jamais eue. Alors elle s’exécuta et posa une main pleine de tendresse sur le front de la jeune femme pour dégager ses cheveux. « Lady Greengrass. Réveillez-vous. » l’appela-t-elle de sa voix vide et brisée. « Quelqu’un vient d’attenter à votre vie. » Quelle chance était-ce que la domestique passait par là pour défendre le reste de sa dignité, voulait-elle prétendre. Mais il était connu que les pas du corbeau n’étaient jamais hasardeux et surtout pas celui qui brandissait la bannière de l’ennemi.
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Aglaé Greengrass

Aglaé Greengrass
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MessageSujet: Re: I'm always dragging that horse around   I'm always dragging that horse around EmptyJeu 4 Mai - 19:33

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Juri sakamoto
Tes pensées sont brumeuse, vaporeuse, tout comme le monde qui t'entoure. La voix est lointaine et pourtant si proche, elle résonne à l'intérieur de ton crane comme un martèlement douloureux. Tu te perds, quelques part entre rêve et réalité. Tu essayes de te réveiller, d'ouvrir tes paupières, mais tu es irréversiblement attirée vers les néants où l'écho des coups portés à ton égard blesse encore ton âme. Ton corps est endoloris, parcouru d'une sensation étrange que tu dois vraisemblablement à l'ombre penchée par dessus ton corps. Tes orbes papillonnent alors que ta bouche s'ouvre et se referme. Tu luttes contre les ténèbres qui s’agrippent à ton esprit, essayant de te faire sombrer. Des balbutiements incompréhensibles s'extirpent de tes lèvres. Ton corps essaye de se mouve, t'arrachant des gémissement plaintif et douloureux. Un voile semble s'être écrasé sur le monde. Le som semble se mouver sous ton poids. Tes doigts se redressent pour se crisper contre tes temps, désireuses de faire taire le vacarme qui y gronde. Il y a toujours cette voix, cette présence. Tu essayes de t'en défaire, ne comprenant pas qu'elle est en train de t'apporter son aide. Tes orbes s'ouvrent finalement, férocement, essayant d'échapper à l'emprise de ta sauveuse.

 
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Juri Sakamoto
QUOTH THE RAVEN,
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Juri Sakamoto
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MessageSujet: Re: I'm always dragging that horse around   I'm always dragging that horse around EmptyVen 5 Mai - 0:58

Juri avait été persuadée d’avoir pris toutes les précautions pour avoir l’air rassurante, feignant même l’inquiétude pour l’objet de sa mission. Elle avait guéri ses blessures—même si certaines ne partiraient sans doute jamais. Elles tourmenteront la sorcière et s’installeront éternellement sur sa peau malgré les efforts de Juri pour la laisser indemne. Et pourtant, la jeune Greengrass s’échappa dès qu’elle ouvrit ses yeux. Ebahie par cette initiative, la Japonaise refoula un soupir lassé et se redressa, baguette en main. Elle n’avait même pas la force de la rappeler, d’user d’une telle diplomatie ou lui concocter un quelconque mensonge doux qui la ferait revenir. A ce rythme, Aglaé ne ferait qu’aggraver des blessures semi-guéries. Elle fit un moulinet du poignet et sans que ses lèvres ne bougent, la sorcière était ramenée à ses pieds. « Pourquoi fuyez-vous, Lady Greengrass ? » Une voix froide et un regard tout aussi insipide trahissait son ennui. « Je ne suis pas supposée vous tuer. Pas aujourd’hui en tout cas. Aujourd’hui je suis votre sauveur. » Peut-être que le corbeau avait un visage diabolique au final. Un visage si fin aux traits sensibles marquant sa docilité et sa résolution à servir son roi. I don’t have time for that kind of shit. Certes, elle venait au nom de ses maîtres et tous ceux qui les connaissaient reconnaissaient facilement la domestique, mais elle n’avait pas un quart de leur perversion alors Aglaé ne devait pas fuir. Ça lui rendrait la tâche plus fatigante qu’elle ne l’était déjà. Le visage apeuré de la femme en face d’elle ne créa aucune réaction chez elle, peut-être avait-elle ressenti de la pitié pour cette pauvre femme plutôt mais maintenant, elle la voyait comme une nuisance. Elle venait d’insulter plusieurs fois Jules en japonais pour lui avoir refilé une telle emmerdeuse dans les mains. « Avez-vous un endroit où vous cachez ? Je vous y emmènerai. » demanda-t-elle si poliment qu’il était impossible de voir son agacement.
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