Left me crashing in a blaze and fall [Jamie]

Date d'inscription : 01/05/2017

Left me crashing in a blaze and fall
Jameson Potter
La trace de ses baisers brûlait encore sur tes lèvres, les marquant, invisible, mais indélébiles. Vous vous étiez séparés pour terminer votre ronde et regagner vos dortoirs sans que nul ne puisse jamais suspectés les étreintes qui vous réunissaient au détour des couloirs sombres et inoccupés. Tes doigts venaient pianoter contre tes lèvres, te rappelant au bon souvenir de sa présence. Mais la sérénité qui enveloppait ton être s'envola lorsque ton regard échoua sur la silhouette familière de Jameson. De là où tu te trouvais, tu ne pouvais voir les traits de son visage. cela n'empêcha pas la vague de culpabilité de venir enserrer douloureusement ton cœur, déchirer tes entrailles. Tu la trahissais, Chaque fois que tu retrouvais Lilian, que tu l'embrassais, que tu laissais tes mains parcours son corps... Chaque fois que tu osais penser à lui de cette façon là. Et pourtant, cela ne t'empêchait pas de continuer. C'était devenu un cercle sans fin, où la culpabilité de trahir ton amie n'était comblée que par la joie de le retrouver dans le silence de la nuit. Le rouquin était devenu bien trop précieux pour que tu ne parviennes à y renoncer. Tu ne pouvais que comprendre ce que ta meilleure amie lui trouvait, puisque tu avais laisser ton propre cœur chavirer dans le même sens. Tu t'approchais d'elle, venant échouer à ses côtés, laissant la chaleur du feu caresser ton visage et ainsi masqué tes joues rosées par le malaise que créait cette situation. Tu ne la regardais pas, t'abandonnant à la contemplation du feu. Qu'est ce que tu fais toujours debout? T'es loin, très loin de te douter de ce ui va te tomber dessus. Tu es persuadée d'entamer une conversation comme tant d'autre auparavant. Tu ne pas qu'elle sait. Et si tu sais déjà que tes actes la blesseront un jour, tu ne sais pas que ce jour est arrivé.

Date d'inscription : 30/04/2017

Left me crashing in a blaze and fall

rémie lupin

Ruminer. Ruminer, pour ruminer, rugir pour rugir, crier pour crier. Le livre crasseux dans ses mains, alors que ses yeux se baladent dans la salle commune, un sourire plat, passif mué sur les lèvres. Poupée statique, immobile, défaite de vie, de cœur, de joie, elle observe les flammes s’emmêler, se délier, dans une danse folle. Macabre. La flamme qui rugit dans ses entrailles alors que sa mâchoire se serre. Les mots se répètent, s’entrechoquent dans son esprit, puis le calme plat. Trahison. Trahie par une amie, par une de ses meilleures amies, Jameson ne voit que noir. C’est plus fort qu’elle, c’est plus fort que tout. C’est ces écrits sur ces pages blanches qui la dégoûtent, l’ébranlent, lui donnent envie de tout casser, de briser les os à cette sale serpentard, de croire aux mensonges, aux quiproquos. Mais c’est logique, si logique, des bouts du puzzle qui se relient enfin, qui donnent un sens, un sens froid, glacial, presque insupportable. Ca donne la rage, de comprendre, de lire les lignes, de mettre sens aux mots qu’elle veut oublier. La rouge et or fulmine intérieurement, elle ne voit que rouge, blanc et noir, ne fait plus aucune différence. Pendant combien de temps lui a-t-on menti ? Pendant combien de temps s’est-elle fait bernée par son amie ? Rémie ne lui a pas menti, elle ne lui a tout simplement jamais dit la vérité. Peut-être par peur ? Par culpabilité ? Jameson réfléchit, peut-être qu’elle aurait compris, peut-être qu’elle aurait lâché l’affaire en connaissant toute cette histoire. Mais l’apprendre d’un cahier, d’un journal qui appartient à sa pire ennemie, ça l’écœure. Ca lui fait plus de mal que ça ne devrait. Elle ignore les questions de ses camarades, fait signe à Celeste de partir avant elle, alors qu’elle reste assise sur ce grand canapé. Celui qu’elle a partagé avec Rémie, à parler de choses heureuses, plus malheureuses, à rire gorge déployée, à pleurer dans des mouchoirs. Une belle aventure ; qui prendrait fin ? Elle se rassoit, colle ses genoux à sa poitrine et y dépose sa tête, se rongeant un ongle par la même occasion. Elle est nerveuse la lionne, parce qu’elle ne sait pas quoi dire, ni quoi faire. Lui dire, imposer la vérité à Rémie alors qu’elle garde le secret bien ancré ? Elle tremble presque, de penser, d’imaginer cette dispute. Elle sait qu’elle ne tiendra pas face à la colère, ni la rage, qu’elle explosera, comme ça le lui est ordonné. Elle entend un bruit dans son dos et se retourne vivement pour croiser Lilian à qui elle ne fait pas même un signe. Elle sait qu’il était avec Rémie, il sait qu’ils sont tous deux préfets, probablement la raison de leur rapprochement. Elle n’ose pas même le questionner, pas même imaginer ce qu’ils faisaient ensemble. Parce que ça grise le moral, ça déploie le monstre qu’est sa jalousie dans ses entrailles. Elle attend patiemment que l’autre tier de ce triangle arrive enfin. Et quand la porte s’ouvre et qu’elle reconnaît la silhouette de l’intruse, elle s’avance à son tour. « Qu'est ce que tu fais toujours debout? » Elle la regarde droit dans les yeux. Si droit que ça en devient presque troublant. Rage, rage, rage. Ha. Quelle belle rengaine qu’ils ont poursuivi, probablement à se moquer d’elle quand elle parlait de Lilian avec des yeux rêveurs. La haine, haine, haine. Elle semble l’épier, la bouffer de l’intérieur. Incinérer ses sens, son humanité toute entière. Les instincts naturels, bestiales prennent le dessus. Elle lance le journal intime de Snape aux pieds de son amie et sans même hésiter s’approche d’elle. « Vous vous êtes bien foutus de ma gueule Lilian et toi. » Un crachas, un poison qui émane de tout son corps. Tendu, si tendu. « Vous avez dû bien rire dans mon dos pendant que vous vous bouffiez les lèvres et que je t’avouais à quel point je l’appréciais. » Un regard noir qui la fusille de haut en bas.

Date d'inscription : 01/05/2017

Left me crashing in a blaze and fall
Jameson Potter
Tes orbes croisent les siennes et tu t'en retrouves complètement désarmée. Les flammes destructrices qui dansent dans la profondeur de ses yeux n'ont jamais été aussi haineuse. Tu ne comprends que trop bien que tu es l'instigatrice de cette rage. Son regard posé sur toi est dépossédé de tout ce que vous avez vécu, consumée par le feu qui ne demande qu'à t'anéantir. Ses mots s’extirpent de ses lèvres, ils te heurtent, te blessent, comme des lames de rasoirs qui se planteraient dans ton cœur. C'est ta propre trahison. Ton palpitant s'emballe, bouleversé par la culpabilité qui te ronge depuis trop longtemps, l'adrénaline s'infiltrant dans ton sang pour y déverser une peur irrationnelle. La bête sauvage que l'on vient de prendre en faute. Ton corps tout entier se replie sur lui même. Un animal blessé près à se laisser crever. Tes yeux sont fuyant, ils ne parviennent pas à affronté le regard accusateur de ton amie... Ta meilleure amie. Au delà de la vérité, elle s'est créé sa propre version de votre trahison.... Une version erronée, pleine de lacune... Mais comment pourrais-tu lui en vouloir. Elle n'a que cette vérité, puisque tu n'as pas daigné partager la tienne. Ton regarde essaye de s’accrocher aux alentours, là où Lilian pourrait être. Un sursaut, un nouveau mouvement de repli lorsque le journal intime vient s'écraser à tes pieds. Tu t'abaisses avec une lenteur exagérée pour venir le reprendre. Tu restes à terre, ouvrant la première page. Tu découvre avec horreur ce que tu tiens entre les mains. Tu le refermes, vivement, refusant de bafouer son intimité, d'entrer dans les pensées trop sombre de cette fille que la vie n'a pas choisi. Tu finis par te redresser, tenant le carnet précieusement contre toi, comme s'il s'agissait d'un bouclier pour préserver ton cœur. Tes doigts fins s'agrippent furieusement contre le cuire qui recouvre le carnet. Je suis tellement désolée... Je n'ai jamais voulu te blesser. Je... Ton murmure se meurt. Tes mots sont à peine audible, rongé par la culpabilité, l’horreur de tes propres erreurs. Mais quel erreur? Lilian? Non... Il est la meilleure chose qui te soit arrivé. La situation. Elle aurait dû être différente. Si seulement tu lui avais fais confiance. Si seulement tu avais eu suffisamment de courage pour choisir l’honnêteté. Les larmes brûlent tes yeux, incontrôlable fléau qui abîme ta voix. Et tu n'es toujours pas capable de la regarder. Tu as bien trop peur de voir les conséquences de tes actes, de voir à quel point tu l'as blessée. Je suis tellement désolée... Comme si cela suffisait, comme si cela effaçait l'erreur commise. Tu ne lui mens pas, cette vérité a été oubliée trop longtemps pour que tu lui fasses cet affront.

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