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 there is no remedy for memory (jorah)

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Jorah Pernington
half human and half a hurricane

Jorah Pernington
Messages : 4
Date d'inscription : 04/05/2017
Univers : ewwf.
Pseudo : malfoy, émilie.



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MessageSujet: there is no remedy for memory (jorah)   there is no remedy for memory (jorah) EmptyJeu 4 Mai - 19:57

Citation :
nom et prénom(s) ≈ c'est avec une fierté non-dissimulée que le jeune homme porte le nom de pernington. un nom fort et puissant, craint et respecté dans tout kandrakar. en effet, il appartient à la famille régente de l'eau, celle-là même qui gagna la guerre aux côtés de la nation du feu. quant à son prénom, jorah, le jeune homme ne sait pas vraiment d'où il provient et ne s'en est jamais inquiété outre mesure. âge, date et lieu de naissance ≈ au contraire de la plupart de sa famille, jorah n'est pas né dans la demeure pernington de lumisol, mais bel et bien au sein d'aleria, au crépuscule d'un beau jour de mai. certains prétendent qu'en réalité, il est né après le crépuscule, ce qui expliquerait que son âme soit ancrée dans la noirceur. le jeune maître a vu le jour il y a de cela vingt-six ans. nation ≈ celle de l'eau, bien entendu. comment pourrait-il en être autrement au vu de son nom de famille ? il appartient à la nation de l'eau pernicieuse, insidieuse envahissant tout ce qui l'entoure, afin de le dominer. allégeance ≈ au gouvernement, bien entendu. et plus particulièrement à son oncle odin, dont certains prétendent qu'il est l'âme damnée.  daemon ≈ jorah a longtemps cru que sheena ne prendrait pas de forme définitive. et puis, finalement, un beau jour, elle prit la forme d'une immense panthère noire aux yeux vairons. aussi cruelle et fourbe que jorah, elle n'hésite pas à sauter au cou de tout ceux qu'elle considère comme des ennemis. métier/fonction ≈ jorah est un juge corrompu à la haute cour, à la solde de son oncle. d'ailleurs, c'est grâce à ce dernier qu'il a accédé à ce poste. après tout, personne ne peut rien refuser à monsieur odin pernington. statut civil ≈ grand célibataire et misogyne, jorah s'est fait un plaisir de briser des coeurs partout où il est passé. cependant, il a appris que sa vie était désormais liée à celle de sa propre cousine : moon pernington. ils sont pour le moment fiancés. orientation sexuelle ≈ depuis toujours et à jamais, jorah est un grand amoureux des femmes. particularité ≈ il a tenté d'apprendre le bloodbending, lors de son adolescence, mais n'a jamais réussi à maîtriser cette capacité. qualités ≈ ambitieux, charismatique, conformiste, créatif, cultivé, dévoué, direct, intelligent,  défauts ≈ ambigu, arrogant, autoritaire, avare, blasé, capricieux, cupide, curieux, cynique, dur, égoïste, envieux, excessif, ferme, fier, fouinard, fourbe, franc, froid, hautain, hypocrite, impatient, impulsif, incertain, insolent ironique, jaloux, mauvais, mythomane, narcissique, négatif, pervers, possessif, rancunier, rigide, sadique, sanguin, solitaire, susceptible, têtu, tricheur, vaniteux, violent.

Citation :
suite à un accident lors de son enfance, jorah a une peur bleue du feu. le simple fait de voir une flamme le fait reculer. il en a d'ailleurs une séquelle, au niveau de son torse. un rappel que la cruauté est souveraine. s'il est aujourd'hui une bête arrogante, ancrée dans la nuit, cruelle et mesquine, il n'en a pas toujours été ainsi. autrefois, jorah était un petit garçon timide et réservé. mais rejeté par ses pairs, il s'est alors progressivement transformé en monstre. odin, son oncle, est son dieu sur terre. il l'adule complètement et est prêt à tout pour rester dans ses bonnes grâces. jorah a soif d'ambition et de pouvoir. et il est prêt à tout pour s'emparer. à absolument tout. il n'a jamais connu l'amour ou la douceur et est donc, logiquement, totalement incapable de les restituer. il n'a jamais été amoureux, sauf peut-être de sa propre personne. mais qui peut l'en blâmer ? c'est un véritable psychopathe, retord et sadique. ainsi, il ne faut pas s'étonner que si peu de monde l'apprécie. même sa propre famille ne le porte pas donc son coeur. maître de l'eau relativement puissant, il use de technique offensive peu connue. il manie son élément de façon plus brute et rapide que les autres maîtres. il aurait été à sa place dans la nation du feu, pour cela. calme et patient, c'est un très bon stratège qui sait reconnaître les points faibles de ses adversaires. il prend très soin de sa personne. il aime bien s'habiller correctement et peut passer des heures devant le miroir à s'admirer.


Dernière édition par Jorah Pernington le Jeu 4 Mai - 20:50, édité 1 fois
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Jorah Pernington
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Jorah Pernington
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MessageSujet: Re: there is no remedy for memory (jorah)   there is no remedy for memory (jorah) EmptyJeu 4 Mai - 19:57


~~~
stone-hard, machine gun
firing at the ones who run
stone-hard as bulletproof glass

© tumblrtitanium.


Tu regardais tes frères et ta sœur s'amuser ensemble, dans le grand salon de votre demeure. Tu étais caché dans l'embrasure de la porte, hésitant encore à les rejoindre. Tu étais d'une nature réservée et n'aimais pas aller vers les autres. Tu ne savais jamais comment les aborder. De plus, ton caractère franc et direct n'allait pas pour améliorer les choses. Légèrement asocial, tu avais bien du mal à te sentir à l'aise en société. Heureusement que tu pouvais compter sur ton daemon pour être toujours à tes côtés. D'un pas hésitant, tu te dirigeas vers les enfants qui riaient et semblaient s'amuser comme des petits fous. « Je peux jouer avec vous ? Demandas-tu avec une petite voix. » Ils s'arrêtèrent alors, de concert et fixèrent leurs prunelles sur ta personne. Mal à l'aise, tu te mis à fixer le bout de tes pieds. C'était étrange que tu te sentes si mal face à tes propres frères et sœur. Tu avais l'impression qu'une galaxie entière vous séparait. Ils semblaient se comprendre d'un seul regard, tout les trois. Jamais ils ne se disputaient. Ils se liaient rapidement avec les autres enfants et ravissaient toutes les âmes qu'ils croisaient. Toi, tu te sentais un peu comme le vilain petit canard. Différent, plus calme et étrange – c'était le mot que les autres employaient pour te décrire. Parfois, tu doutais même que vous puissiez être de la même famille tant tu étais à des années lumières d'eux ainsi que de tes parents. « Non, la dernière fois que tu as joué avec nous, tu as tout cassé ! » Tu rentras légèrement la tête dans les épaules. Comment expliquer ces étranges impulsions qui, parfois, te commandaient de faire des choses qui horrifiaient tes parents ? Tu étais incapable de jouer sans détruire mais était-ce une raison suffisante pour t'exclure ainsi ? Tu n'étais qu'un petit garçon et, tout ce que tu voyais là, c'était un rejet sans équivoque. On ne voulait pas de toi. « En plus, la dernière fois, tu m'as fais mal ! » Lyarra darda sur toi un regard de braise que tu ne lui connaissais pas. Ainsi, tu étais bel et bien un indésirable. Tu tournas alors les talons, l'âme au bord des lèvres, tandis que des perles salées roulaient sur tes joues. (...) « Papa, est-ce que je peux t'aider ? » Selon une pseudo-légende, il fallait que tout enfant puisse s'identifier à un adulte afin de grandir sainement. Alors, tu essayais tant bien que mal d'agir comme ta figure paternelle. Cependant, tu ne te reconnaissais absolument pas en lui. Encore une fois, tu étais différent. Alors que ta fratrie, elle, était le parfait reflet de vos parents. « Non, Jorah. Mais je te remercie d'avoir proposé. » Tu baissas la tête. Un refus de plus. Encore une fois, on ne voulait pas de toi. Personne ne semblait avoir envie de se passer du temps avec ta personne. Tu sentis ton âme se serrer de douleur. Tu ne comprenais pas pourquoi on te traitait ainsi. Qu'avais-tu donc bien pu faire ? « Pourtant, Roran a toujours le droit de t'aider, lui. » La jalousie était perceptible dans ta voix, tu étais certain que ton père allait s'en rendre compte et te sermonner là-dessus. Pourtant, il se contenta de répondra, d'un air détaché : « Parce que Roran n'est pas … Il n'est pas comme toi, tu comprends ? » Une flèche en plein cœur. Tu avais oublié à quel point le monde entier était mieux que toi. Encore une fois, on te rejetait pour des raisons qui t'apparaissaient complètement obscures.

Un sourire cruel sur le visage, tu félicitas Sheena en tapotant sa tête féline, lorsqu'elle déposa le cadavre d'un lapin à tes pieds. Aujourd'hui, ton daemon avait pris la forme d'une immense lionne dont les yeux brillaient de malveillance. Cette dernière ne cessait de changer de forme alors que les daemons des autres enfants de ton âge s'étaient déjà immobilisés sur une unique forme. Il fallait dire que ton humeur changeante et ton caractère lunatique n'aidaient pas vraiment. Tu ne savais pas vraiment qui tu étais alors, comment ton daemon, le parfait reflet de ton âme, aurait-elle pu prendre une forme définitive ? Car tu avais, parfois, ces impulsions étranges qui faisaient s'agrandir d'effroi les yeux de tes parents. Tu pouvais parfaitement être installé paisiblement à lire un ouvrage, avant de te mettre, soudainement, à en arracher toutes les pages en hurlant comme un dément. Tu avais toujours été un enfant brutal, pas vraiment versé à l'art de la douceur. Mais, désormais, tu voyais que ce trait de caractère – parmi bien d'autres – inquiétait tes parents. Tu avais un don non-négligeable pour la destruction, t'amusant à saccager les jouets favoris de tes frères et de ta sœur. Pourtant, tu n'avais pas l'impression de faire quelque chose de mal. Tu écoutais simplement tes envies, comme le faisait ta sœur – Lyarra – lorsqu'elle se mettait à dessiner sur les murs. Mais non, comme toujours, ce que tu faisais n'était pas bien. Tu t'étais toujours senti à part, comme exclu et, plus le temps passait, plus cette impression se renforçait. On t'excluait toujours des jeux, tu étais persuadé que tes parents ne s'intéressaient absolument pas à toi. Seul. Complètement seul, voilà ce que tu étais. A l'exception de Sheena, bien entendu. Tu t'étais progressivement éloigné des autres membres de ta famille, jusqu'à ce que le fossé entre vous soit trop grand pour être comblé, désormais. Tu te sentais rejeté et ton cœur avait été brisé en morceaux par tes propres parents. Alors, tu t'étais fais une promesse. Celle de ne plus jamais attendre quoi que ce soit des autres et de vivre pour ta propre personne. Et, puisque l'on voulait absolument te faire endosser le rôle de monstre, c'est ce que tu allais devenir. Après tout, les mauvaises personnes, dans les histoires, étaient toujours les plus puissantes. Les héros ne gagnaient que grâce à la chance. Or, tu doutais que la chance existe vraiment, en réalité. Et toi, ce que tu voulais, c'était être puissant pour devenir intouchable. Plus jamais tu ne voulais éprouver de la tristesse. « Prête ? » Sheena se redressa, prenant appui sur ses membres postérieurs, prête à bondir. Son museau était maculé de sang, tout comme ton pantalon qui avait dû être bleu, un jour. « Va chercher ! » Le cadavre du lapin flotta un moment dans les airs, avant d'amorcer sa descente vers la terre. Agile et rapide, la lionne réussit à attraper sa proie avant même qu'elle ne touche le sol. Tu la félicitas bruyamment alors qu'elle revenait vers toi. Si tu avais été omniscient, à ce moment-même, tu aurais su que tes parents t'observaient, derrière l'une des fenêtres de votre maison. Si tu avais été omniscient, tu aurais entendu ta mère chuchoter à ton père : « J'ai peur, Kohl. J'ai peur que Jorah ne soit comme eux. Un monstre. »


~~~
nothing in between me and the rain
and you can't save me now,
i'm in the grip of a hurricane
i'm gonna blow myself away

© tumblrhurricane drunk.


Du côté de la main, tu effaças les traces de vapeur de ton miroir. Tu sortais à peine d'une interminable douche brûlante qui avait crée une agréable atmosphère moite au sein de la salle de bain. Tu sentais des gouttes d'eau ruisseler le long de ton corps et tu percevais ainsi tout le pouvoir qu'elles pouvaient renfermer. L'eau était partout, c'était le fondement même de l'univers. Ainsi, comment s'étonner que la nation de l'eau soit la plus puissante de toute ? Machinalement, tu passas la main sur la partie droite de ton torse. Là où ta peau était brûlée, à tout jamais. D'une affreuse couleur pourpre, elle ne te faisait cependant plus mal depuis des années. Tu avais pris l'habitude, de toucher cette partie de ton corps à chaque fois que tu te retrouvais torse-nu. C'était comme un pense-bête incrusté dans ta peau. Un rappel de ce que le monde avait de plus cruel, alors même que tu n'étais qu'un petit garçon. Tu te rappelais ce fameux jour comme si c'était hier … Tu n'étais inclus dans les jeux de tes frères et sœur que lorsque ces derniers montaient de pseudo pièces de théâtres. En effet, ils avaient besoin de toi pour jouer le grand méchant de l'histoire. Comme à chaque fois. Tu avais bien tenté de protester, arguant que tu voulais être le héro, pour une fois. Cependant, ce rôle était celui de Roran. Si tu voulais jouer, tu devais accepter d'être l'horrible créature qui finissait invariablement par mourir pitoyablement. Alors, lasse d'être si souvent rejeté, tu t'y pliais. C'était agréable d'avoir l'impression d'être inclus dans quelque chose, pour une fois. Pour le grand final de cette énième pièce, ton frère aîné était un chevalier ayant dompté un dragon et comptant bien mettre un terme à la misérable vie de l'infâme personnage que tu incarnais. Et alors que le feu, normalement factice, se déversait dans ta direction, tu entendis quelqu'un hurler dans le public – principalement composé de membres de la famille Pernington. Et puis, il y eut la douleur cuisante qui te fit hurler jusqu'à ce que tu ais l'impression que tes cordes vocales soient sur le point de se déchirer … Bien entendu, jamais tu n'avais su la vérité, quant à ce regrettable accident. Tout ce que tu savais, c'était que cela avait marqué un tournant définitif dans ta façon d'être. Après cela, tu n'avais même plus essayé de te rapprocher de tes parents ou bien de tes frères et sœur. Tu évoluais seul, accompagné de Sheena, qui avait pris la forme d'une immense panthère. Une immense panthère aussi noire que la nuit. Aussi noire que ton âme. Tu avais laissé ton caractère s'exprimer pleinement. Cruauté, démence, sadisme. Tu ne te refusais plus rien. Pire encore, tu ressentais une joie sans pareille, en voyant à quel point cela effrayait les autres. Tu étais persuadé qu'ils avaient voulu te tuer, ce jour-là. Tu n'avais jamais été méchant avec eux, mais tu payais pour ta différence. Alors tu allais les faire payer, eux aussi. C'était également à peu près à ce moment-là que tu avais commencé à te rapprocher de ton oncle Odin qui lui, semblait parfaitement te comprendre. Sortant de tes pensées, tu étais en train de t'habiller lorsque qu'une domestique s'adressa à toi, de l'autre côté de la porte : « Monsieur, votre oncle est rentré. La guerre est terminée et nous avons gagné ! »

« Je pars habiter chez oncle Odin, annonças-tu sans préambule. Cela fait des années que je ne me sens plus à ma place avec vous. Avec vous tous. Je gage que cela ne sera pas un grand déchirement pour vous. Après tout, vous m'avez toujours fais comprendre que j'étais différent et donc pas franchement le bienvenue dans vos petites réunions de famille. » Et sur ce, tu tournas les talons. Tes parents, encore sous le choc, n'avaient pas esquissé un seul mouvement pour te retenir. Ce n'était pas qu'ils ne te portaient pas d'affection, c'était simplement qu'ils ne t'avaient jamais compris et avaient rapidement pris peur en voyant à quel point tu étais semblable à Odin. Tu sentis à peine ton cœur se serrer de déception, en voyant que tes parents ne protestaient pas. Mais oncle Odin t'avait dit que cela se passerait ainsi. Il t'avait expliqué que jamais ils ne t'avaient aimé, qu'ils n'avaient ressenti que de la haine envers toi dès ta naissance, lorsqu'ils virent tes yeux aussi noirs que de l'encre. Tu étais plus intelligent, plus beau et plus charismatique qu'eux. Tu étais destiné à un grand avenir et cela, jamais ils n'avaient pu le digérer. Et c'était également pour cela que tes frères et ta sœur t'avaient toujours rejeté. Parce qu'ils étaient jaloux. Soudainement, tout s'expliquait. Oncle Odin était si perspicace et il te comprenait si bien. Tu aurais voulu être son fils, ta vie aurait été ainsi bien plus simple. Enfant de penseurs rebelles tu ne songeais, toi, qu'à exterminer les nations de la terre et de l'air, ces traîtresses si peu puissantes et dont les idéaux étaient bien trop pacifistes pour être réalisables. Tu ne ressentais que du dégoût et du mépris, pour la branche de ta famille. Tandis que tu adulais clairement ton oncle. Tes parents étaient fades et dénués d'ambition, ils étaient trop faibles pour prendre des décisions radicales ou se servir réellement de l'eau. Odin, lui, t'avait appris des mouvements offensifs pratiquement imparables. Il t'avait enseigné qu'être mauvais n'était pas un drame, que la destruction était une arme puissante et qu'aimer le sang pouvait être bien utile lorsqu'il fallait éliminer des ennemis de la nation de l'eau. Toutes ces choses t'avaient toujours paru naturelles et tu pouvais désormais vivre en total accord avec tes pulsions intérieurs. Alors qu'avant, tu devais les réprimer totalement. Tu avais embrassé la voie de la nuit et du mal, et tu ne le regrettais aucunement. (...) « Je te l'avais dis, mon enfant. Tes parents ne comprennent pas notre façon de voir les choses. Ils ont décidé de nous diaboliser et cela me navre grandement. » Ton oncle posa un regard faussement désolé sur ta personne et toi, tu n'y vis que du feu. Tu buvais toutes les paroles qu'Odin pouvait prononcer. Il était pour toi un véritable modèle à suivre. Ton idole absolue. Tu avais toujours tout fais pour lui plaire, pour rester dans ses bonnes grâces. Tu avais alors découvert ce que cela faisait, de rendre quelqu'un fier. Et tu n'avais pas envie que cette sensation s'arrête. « Ils ont choisi leur voie. Et moi de même. Je vous suis totalement dévoué, mon oncle. » Avec un petit sourire satisfait, Odin Pernington songea alors que tu étais diablement facile à manipuler et ce, même sans bloodbending. Tu ne pouvais le savoir mais il voyait en toi une parfaite marionnette. Tu lui ressemblais tellement, il savait exactement comment te parler, quoi te dire pour arriver à ses fins. Tu n'étais qu'un pion entre ses mains, mais tu étais trop aveugle pour t'en rendre compte. « Je ne sais pas si je te l'ai dis, Jorah mais une place va se libérer prochainement au sein de la cour. Un juge jeune apporterait sans aucuns doutes une nouvelle vague de fraîcheur à cette assemblée. » Il te laissa digérer cette information avant de reprendre : « J'ai également appris que deux maîtres de l'air avait été repérés non loin des frontières de Lumisol. Or, ils savent parfaitement qu'ils n'ont pas le droit de pénétrer au sein de notre nation. » Sans même t'en rendre compte, tu te redressas d'un bond. « J'irais, mon oncle, si cela vous agrée. » Odin hocha la tête, tandis que tu tournais déjà les talons pour accomplir cette mission. Tu étais l'âme damnée d'Odin Pernington. Et tu aimais ça. De plus, tu ne disais jamais non à une occasion de pouvoir donner la mort. A condition de pouvoir t'amuser un peu avec tes victimes avant cela. « Tu feras un merveilleux juge, Jorah. »
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Jorah Pernington
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MessageSujet: Re: there is no remedy for memory (jorah)   there is no remedy for memory (jorah) EmptyJeu 4 Mai - 19:58


~~~
you and i go hard at each other like wer're going to war,
you and i go rough, we keep throwing things and slamming the door,
you and i get so damn dysfunctional, we start keeping score

© tumblrone more night.


« Les femmes devraient se contenter d'élever les enfants et d'ouvrir les cuisses. On ne vous demande rien de plus, après tout. » Tu te tenais en face de Moon, ta cousine et tu pouvais voir une haine, pure et féroce, briller dans ses yeux marrons. Tu sentis la jubilation grandir en toi. S'il y avait bien une chose dans la vie, que tu aimais, c'était rendre dingue la jeune femme. Tu savais à quel point les enfants d'Odin ne te portaient pas dans leurs cœurs. Et tu leur donnais toutes les raisons du monde de continuer à te détester. Plus tu étais haïs, mieux tu te sentais. Etrange logique pour une étrange personne, après tout. Ainsi, à l'exception de ton oncle, tu ne t'entendais avec aucun membre de ta famille. Cela aurait du te faire de la peine. Mais tu t'en fichais, en réalité. Voilà bien longtemps que plus aucune émotion humaine n'était née dans ton cœur. « L'intelligence et le progressisme d'un homme des cavernes. Tu me dégoûtes, Jorah. Et je plains la pauvre fille qui sera coincée avec toi pour le reste de ses jours. » Tu ricanas d'un air mauvais. Dès que tu avais commencé à habiter sous le toit d'Odin, tu avais découvert que tu n'allais, finalement, pas mieux t'entendre avec tes cousins qu'avec tes frères et sœur. Tu étais rapidement entré en compétition avec Kohl, le fils aîné. Après tout, tu voulais lui voler tout ce qu'il possédait. Quant à Moon, elle n'était rien d'autre qu'une petite emmerdeuse qui pensait valoir mieux que les autres femmes. Erreur. Elle était destinée à être une poule pondeuse mais, avant cela, elle devait apprendre à fermer son clapet, c'était ton oncle Odin qui te l'avait dis. « Petite sotte. Tu es bien une femme, décidément, tu ne comprends rien à rien. Heureusement que nous autres, les hommes, sommes là pour décider à votre place. » Si tu aimais t'oublier, l'espace de quelques instants, grâce aux trésors que pouvaient receler les femmes, le fait était pourtant que tu détestais le beau sexe. Tu haïssais chacune de ses représentantes. Elles étaient faibles, bêtes et naïves. Elles ne servaient à rien, sinon à obéir aux hommes. C'était pour cela que tu te faisais un devoir de leur briser le cœur, de les tourmenter avant de leur asséner le coup final. Pour qu'elles comprennent enfin. Tu aimais leur faire du mal. Les voir pleurer était pour toi une source de jouissance intarissable. « Tu sais quoi, t'es absolument ridicule Jorah. Ne t'étonne pas que personne ne t'aime ou que le monde entier veuille te fuir. Qui aurait envie d'être avec une personne comme toi ? Tu vis sur une autre planète, tu es un homme cruel et sadique. Je comprends mieux Roran, lorsqu'il me raconte pourquoi tu étais toujours tout seul et ce, dès ton enfance. » La haine déferla alors en toi. Un tsunami que rien ne pouvait arrêter. Ton sang n'était plus que colère et tes yeux, noirs comme la nuit, devaient lancer des éclairs. Si tu étais facilement vexé ou agacé, l'évocation de ton enfance ou de ton rejet te mettait dans un état carrément second. Tu attrapas ta cousine par le cou, serrant tes doigts jusqu'à ce que tu la vois sur le point de suffoquer. « Tu ferais mieux de prendre garde à ce que tu dis, Moon. Un accident est si vite arrivé. Ta vie pourrait être terminée dans quelques petites minutes, si je le voulais. Mais je crois qu'oncle Odin n'apprécierait que moyennement. » Moon agrippait tant bien que mal ta main, tentant de se dégager. Tu l'entendis alors murmurer, de façon à peine audible : « Plutôt mourir que de me taire. » Tu la relâchas finalement. Tu n'avais pas envie de t'attirer les foudres d'Odin, la seule personne qui se soit un jours intéressée à toi. Cependant, puisque tu ne pouvais laisser une telle offense impunie, tu envoyas ta main lui administrer une correction. Sa joue de porcelaine se teinta alors de rouge tandis qu'elle accusait le coup. Frapper une femme ne te posait aucun problème. « Je vais te tuer ! » Tu entendis Kohl rugir depuis l'autre bout du couloir. Il se dirigea vers toi à toute allure et tu te mis à rire comme un dément. Il ne te faisait nullement peur. Cet héritier de pacotille. « Je ne faisais que lui rappeler quelle place elle occupe. » Kohl lança son poing dans ta direction mais, vif comme tu l'étais, tu esquivas l'attaque. « Oh, tu veux jouer à cela Kohl ? Tu veux restaurer l'honneur de cette peste ? Alors accepte de me défier, accepte l'idée de prendre une claque monumentale par celui que tu appelles l'arriviste. »


~~~
holy water cannot help you now
a thousand armies couldn't keep me out
i don't want your money, i don't want your crown
see, i have to tell you, i've come to burn your kingdom down

© tumblrseven devils.


« Kohl, tu épouseras ta cousine Lyarra. » Personne ne souffla mot, pas même le principal intéressé. Du haut de son fauteuil – ayant un air de trône – Odin Pernington présidait la séance de réunion de famille. Il annonçait ce qui allait être le mieux pour votre famille, sans que personne n'ose s'y opposer. Après tout, votre famille était une monarchie. Tout le monde devait obéir à ce cher Odin. Même tes parents ne rechignèrent pas, eux qui, pourtant, défendaient les rebelles. Tu le savais puisque ton oncle t'avait chargé de les espionner. Tu te réjouissais grandement de savoir que ton cousin allait être coincé pour le reste de ses jours avec une femme qu'il n'aimait pas. Tant qu'il était malheureux, cela te convenait. Quant à toi, si il était question de mariage d'amour, tu resterais alors un éternel célibataire. Tu avais l'âme noire et cruelle et ton cœur s'était atrophié des années auparavant. Tu étais une bête sans humanité, ne connaissant ni les remords, ni la pitié. L'amour était l'une de ces choses dont tu n'avais jamais bénéficié. Ainsi, comment s'étonner que tu sois alors incapable de la produire à ton tour ? « Quant à toi, Jorah … » Tu fronças les sourcils, tu ne t'attendais pas à ce que ta personne soit mentionnée, lors de cette réunion. Ton oncle t'avait-il trouvé un poste plus gradé au sein du gouvernement ? « … tu épouseras ma propre fille, Moon. » Tu restas un moment interdit. Toi et … Moon ? Tu dirigeas ton regard vers la jeune fille, qui avait un air épouvanté sur le visage. Tu te mis alors à rire, attirant l'attention de toute ta famille sur toi. Tes parents te regardaient avec effroi, songeant sans doute à ce qu'ils avaient bien pu faire pour mettre au monde une telle abomination. Tu te levas alors, te dirigeant droit vers Moon. Tu savais qu'elle n'allait pas pouvoir t'envoyer sur les roses devant Odin. Tu t'inclinas, un sourire malsain sur le visage tandis que tu plantais tes yeux dans les siens. « Mon adorable fiancée … » Tu pris sa main avant d'y déposer un baiser et elle grimaça de dégoût, avant de te murmurer : « Crève, Jorah. Tu ne poseras pas la main sur moi. »

« Dégage, catin. » Tu sentais les yeux de la jeune femme brûler ton dos, tandis que tu récupérais tes vêtements avant de les enfiler. « Mais … Tu ne restes pas ? Je pensais que tu passerais la nuit avec moi … » Tu levas les yeux au ciel. Ce que les femmes pouvaient être stupides et naïves. C'était aberrant. « Non, je ne reste pas. Je m'en fou de toi. Tu n'es rien pour moi. Rien de plus qu'une poupée vivante assez idiote pour croire les histoires que je te raconte, afin d’atterrir dans ton lit. » Tu vérifias, d'un regard circulaire, que tu n'avais rien oublier, avant de tourner les talons. Tu n'entendais même pas les suppliques de la jeune femme, qui te traitait de tout les noms avant de te supplier de revenir, qui pleurait pour son innocence volée. Mais tu n'en avais que faire. Tu étais totalement imperméable aux émotions des autres personnes. L'empathie, ce n'était clairement pas ton truc. Tu avais réglé son compte à cette idiote rapidement et brutalement, surtout. La douceur non plus, ce n'était pas ton truc. En réalité, tu n'avais pas réussi à te chasser une image de la tête. L'image d'une grande et sublime blonde, à la démarche féline et à la langue acérée. Elle était belle à se damner et ses yeux recelaient autant de cruauté que les tiens. De plus, vos daemons étaient semblables, deux panthères noires sauvages et dangereuses. Elle n'aurait pu être qu'un beau spécimen, sans rien de plus. Mais elle avait osé te menacer. Elle avait osé faire naître des flammes dans ses mains, dans le seul but de te faire peur. Car le feu était la plus profonde de tes craintes. Tu allais retrouver cette petite impudente et tu allais la faire payer, tu t'en étais fait la promesse. Tu allais lui faire du mal, jusqu'à ce qu'elle se mette à supplier pour sa vie, jusqu'à ce qu'elle promette de faire tout ce que tu voulais pour continuer à vivre. Tu allais jouer avec elle, tu voulais trouver ses failles pour les exploiter. Car il n'y avait rien de plus exaltant que cela, pour toi. Semer le mal et le chaos partout où tu passais.
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